PSG (F) : Un conflit judiciaire avec Aminata Diallo au sujet d'un appartement

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Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le jeudi 07 mars 2024 à 17h02

Le Paris Saint-Germain a fait appel à la justice pour expulser Aminata Diallo de l'appartement loué par le club pour sa joueuse, après la fin de son contrat en juin 2022.

Décidément, le lien entre le Paris Saint-Germain et Aminata Diallo tarde à se rompre définitivement. Soupçonnée d'avoir commandité l'agression de sa coéquipière Kheira Hamraoui en novembre 2021, la joueuse d'Al-Nassr, en Arabie saoudite, a quitté le PSG à la fin de son contrat en juin 2022, suite à la volonté du club parisien de ne pas prolonger le bail de son internationale française. Alors installée dans un appartement loué par le club à Marly-le-Roi, dans le département des Yvelines, Aminata Diallo aurait pourtant refusé de quitter les lieux à la fin de son contrat. D'après les informations de L'Équipe, le PSG lui aurait pourtant laissé disposer de l'appartement jusqu'au mois de septembre, soit plusieurs mois après la fin de son bail.

Verser les loyers impayés

Mis devant le fait accompli, le Paris Saint-Germain met Aminata Diallo en demeure de quitter ce logement, payé 1000 euros par mois, avant finalement de l'assigner en décembre 2022 devant le tribunal de proximité suite au refus de son ancienne joueuse de partir. Le PSG réclame alors « l'expulsion de Mme Diallo », le remboursement des loyers depuis juillet 2022, les frais de gardiennage de ses meubles et le remboursement des sommes réclamées par le propriétaire de l'appartement, qui estime devoir débourser 14 000 euros pour remettre le logement en état. Le tribunal de proximité de Saint-Germain-en-Laye donnera finalement raison au PSG en mai 2023.

Arguant que ce conflit était indissociable de celui porté aux prud'hommes quant à sa situation contractuelle, Aminata Diallo fait appel de cette décision, avant de finalement libérer l'appartement d'elle-même, le 8 juin 2023. Mais selon les informations de L'Équipe, la cour d'appel de Versailles l'a à nouveau condamnée, le 22 février dernier, à verser tous les loyers de juillet 2022 à juin 2023, ainsi que le dépôt de garantie. Elle a en revanche été exemptée de payer les 14 000 euros de remise en état de l'appartement réclamés par le propriétaire.

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