Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 02 juin 2023 à 14h24
A moins de 50 jours du début de la Coupe du monde féminine, qui n'a toujours pas de diffuseur dans la plupart des pays européens, les faibles ventes de billets inquiètent en Nouvelle-Zélande.
Alors que la Coupe du monde féminine de football va se dérouler du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande, on ne sait toujours pas si l'épreuve sera retransmise en France, ni en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni, où les diffuseurs n'ont pas encore réussi à se mettre d'accord avec la FIFA, qui a dénoncé, via la voix de son président Gianni Infantino des propositions "tout simplement inacceptables". Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, a elle assuré que la compétition serait bien retransmise, avant de publier un communiqué avec ses homologues européens pour faire évoluer la situation. Mais au-delà de ce problème de diffusion, un autre pourrait se poser. Car les billets se vendent très mal en Nouvelle-Zélande, alors que la FIFA a annoncé vendredi la mise en vente d'environ 250 000 places supplémentaires.
"Moins cher que d'aller au cinéma"
Seulement 220 000 billets sur les 930 000 déjà vendus se sont écoulés dans l'archipel océanien, qui doit pourtant accueillir près de la moitié des rencontres (29), dont toutes celles des championnes du monde américaines en phase de poules. De quoi préoccuper Jane Patterson, la directrice générale du tournoi. "Si quelque chose m'empêche de dormir, c'est de m'assurer que les Néo-Zélandais profitent au maximum de cette opportunité", a-t-elle affirmé aux médias locaux, ajoutant que ce Mondial "est une chance pour les Néo-Zélandais de sortir et de voir les meilleures joueuses du monde, venues du monde entier, faire ce qu'elles font dans leur propre jardin. Les Néo-Zélandais soutiendront cet événement mondial, assure-t-elle encore. Nous avons fixé le prix des billets à un niveau abordable, à partir de 20 dollars néo-zélandais (11,30 euros) pour les adultes et de 10 dollars (5,60 euros) pour les enfants, ce qui est moins cher que d'aller au cinéma." Ses compatriotes seront-ils convaincus ?