Axel Allag, Media365, publié le mardi 18 octobre 2022 à 20h20
Première Française au classement du Ballon d'Or féminin 2022, Wendie Renard n'a terminé qu'en huitième position, malgré une Ligue des Champions et un titre de championne de France au palmarès. Elle a mis en avant son "incompréhension" ce mardi en conférence de presse. Un sentiment partagé par son entraîneure, Sonia Bompastor.
La grande saison réalisée par Wendie Renard n'a pas été suffisante. Bien que possédant des titres en Ligue des Champions, en championnat et étant parvenue en demi-finale lors de l'Euro avec les Bleues, elle n'a terminé qu'à la 8ème position du classement final et donc vu le nouveau sacre d'Alexia Putellas, pourtant forfait lors du tournoi continental. Alors ce mardi, en conférence de presse, à la veille de défier Arsenal en Ligue des Champions, Renard n'a pas caché sa déception. "Il y a de l'incompréhension, même pour le trophée de joueuse de l'année il n'y avait pas une seule Lyonnaise alors qu'on a fait une très bonne saison. Nous ne sommes pas décisionnaires, je subis personnellement comme le reste de mes coéquipières", a notamment reconnu Renard, qui va toutefois continuer de "travailler collectivement" avec son équipe afin de remporter des titres.
"Ne pas avoir une Lyonnaise dans les 6 premières du classement ça interroge"
A la tête de l'OL, Sonia Bompastor a elle aussi mis en avant un sentiment de regret important concernant le classement, alors qu'elle s'attendait visiblement à voir ses joueuses à des rangs plus élevés. Lyon pouvait se targuer d'avoir cinq joueuses nominées parmi les 20 prétendantes (Ada Hegerberg, Catarina Macario, Christiane Endler et Selma Bacha en plus de Renard) mais aucune n'a pu se hisser dans le top 5. "Plusieurs joueuses de mon effectif pouvaient prétendre à être dans le top 5, c'est une grande déception. Je sais à quel point elles travaillent dur. Quand on gagne la Ligue des Champions et le championnat, ne pas avoir une Lyonnaise dans les 6 premières du classement ça interroge. Il faut peut-être changer les mentalités en France. A l'OL, on a un bon fonctionnement mais quand on voit comment fonctionnent les autres clubs, ils sélectionnent une joueuse et font du lobbying autour d'une seule joueuse. Nous on a beaucoup de bonnes joueuses, c'est ce qui fait aujourd'hui la différence", a estimé Bompastor, en conférence de presse.