Axel Allag, Media365, publié le lundi 23 janvier 2023 à 09h30
D'abord "en état de choc" concernant l'annonce de la détention provisoire de Dani Alves, accusé par une femme de viol, Xavi a présenté ses excuses suite à sa première réaction lors de laquelle il semblait soutenir son ancien coéquipier au FC Barcelone.
Un rétropédalage net. Samedi, avant l'opposition remportée par le FC Barcelone face à Getafe dimanche au Camp Nou (1-0), Xavi avait été interrogé sur Dani Alves, en détention provisoire depuis vendredi à la suite d'allégations de viol. Le coach du club catalan, ancien coéquipier du Brésilien qu'il a également dirigé durant un temps, s'était affirmé "en état de choc" concernant son ancien coéquipier, sans avoir de mots à l'égard de la jeune femme âgée de 23 ans. "Hier, ce que je voulais dire sur Dani Alves a été mal interprété. Peut-être que je n'ai pas été assez précis avec mes mots et il est important que je m'explique", a commenté Xavi, dimanche soir en conférence de presse d'après-match.
"Je présente mes excuses à la victime, aux victimes de la violence sexiste et de ce type d'agression"
"C'est un sujet très délicat et hier (samedi, ndlr), j'ai oublié de parler des victimes. Nous devons condamner tous ces types d'actes, que ce soit Dani ou quelqu'un d'autre qui les ait commis. Je présente mes excuses à la victime, aux victimes de la violence sexiste et de ce type d'agression", a affirmé l'entraîneur du FC Barcelone. Estimant que son propos de samedi n'était pas "approprié", celui qui avait indiqué se sentir "mal" pour Alves, a demandé des excuses après ses paroles. "J'ai été critiqué pour cela, je le comprends et je m'excuse. Je sais que ce que je dis est important car je représente le plus grand club de l'histoire du football, donc je suis désolé du malentendu. Je suis vraiment désolé", a mis en avant Xavi.
Alves, qui a joué huit saisons à Barcelone entre 2008 et 2016, et a été entraîné par Xavi durant une courte période lors de son retour au club la saison passée, a été licencié dans la foulée par son club mexicain des Pumas. "Avec cette décision, le club réitère son engagement à ne tolérer aucun acte d'aucun membre de notre institution, qui que ce soit, à porter atteinte à l'esprit universitaire et à ses valeurs", a jugé Leopoldo Silva, le président de la formation de l'Université nationale du Mexique (UNAM). Alors que des preuves matérielles contredisant sa première version ont fuité, si les faits sont avérés, le Brésilien risque jusqu'à 4 ans de prison pour une agression sexuelle et 12 ans si les faits sont requalifiés en viol.