Bleus - Coman : "J'ai dit au coach que même si ça pétait, j'étais en vacances"

A lire aussi

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 26 août 2021 à 21h23

La finale de la Ligue des Champions 2020, sa blessure contre la Suisse, ou encore son départ du Paris Saint-Germain vers la Juventus : autant de sujets que Kingsley Coman a abordé en toute franchise, lui qui vient d'être rappelé en bleu.

Kingsley Coman a accordé une longue interview à beIN SPORTS. Il se remémore notamment la finale de la Ligue des Champions en 2020 face au PSG, son club de coeur, où il a inscrit le seul but de la rencontre : "Avec Presnel Kimpembe, qui est comme un frère, on s'est juste dit bonjour. Le jour du match, j'étais vraiment en mode Bayern, j'ai laissé tous les sentiments de côté. Au coup de sifflet final, c'est là que je me suis rendu compte... J'avais beaucoup de proches qui étaient à la fois contents et tristes (sourire). Joshua Kimmich me la met parfaitement sur la tête, ce n'est pas mon point fort et je ferme les yeux... Après, c'est comme dans un rêve, comme si je me voyais de l'extérieur. Je cours, je perds le fil pendant dix secondes et je me dis que je vais parcourir tout le terrain, comme on se le dit enfant quand on s'imagine marquer en finale de C1..."

"Sur le chemin de l'aéroport, mon cousin m'a appelé et je me suis rendu compte que je quittais Paris à 18 ans"

Coman est aussi revenu sur l'épisode de sa blessure lors du huitième de finale du Championnat d'Europe, il y a deux mois contre la Suisse (3-3 a.p., tab : 5-4). "J'ai dit au coach que j'avais senti un truc, mais que je pouvais continuer. Que même si ça pétait, après j'étais en vacances... A chaud, c'était mon ressenti. Et puis, je n'avais pas fait le Mondial, on avait perdu en finale en 2016, je voulais gagner quitte à mettre ma santé en danger ! Je pensais pouvoir aider sur une action, tout est possible. Le coach a compris, il a été joueur de très haut niveau, mais moi aussi j'ai compris sur l'accélération suivante... Notre relation n'a pas été détériorée."


Il se remémore enfin la tristesse de son départ à la Juventus : "Sur le chemin de l'aéroport, mon cousin m'a appelé et j'ai eu des petites larmes dans ma voix. Pourtant, je pleurais très rarement (sourire)... Mais c'est là que je me suis rendu compte que je quittais Paris à 18 ans, que ma vie allait changer." Et se souvient aussi d'une anecdote représentative de son passage à la Vieille Dame : "On voyageait en Asie, après six ou sept heures de vol j'étais fatigué et je dormais dans le bus. Je ne pensais qu'à dormir en arrivant dans ma chambre, et là je vois le stade... On a couru direct, je n'étais pas prêt. On n'est pas là pour rigoler, mais pour travailler, et à la fin t'es super fit."

Vos réactions doivent respecter nos CGU.