Adrian Jakupi, Media365, publié le 18 juin
L'Espagne renoue avec ses succès d'antan en s'imposant en finale de la Ligue des Nations. La Roja domine la Croatie aux tirs au but (0-0, 5-4 t.a.b.).
Dans une finale aseptisée par l'enjeu - la Croatie en quête du premier titre de son histoire, l'Espagne pour mettre fin à 11 ans de disette - les deux formations se sont logiquement neutralisées dans le premier acte. Les spectateurs ont dû se satisfaire d'un maigre spectacle où aucune équipe ne s'est montrée réellement dangereuse. Le seul frisson est à mettre à l'actif de Gavi sur une frappe dangereuse à l'entrée de la surface qui frôle le poteau gauche de Livakovic (12e).
Bis repetita en seconde période. La Roja prend le contrôle du ballon comme si souvent mais ne se crée pratiquement pas d'occasion. En face, les Vatreni sont bien plus incisifs malgré 30% de possession mais ne trouvent pas la faille. C'est dans le dernier quart d'heure que le match s'emballe enfin. À la 84e minute, Ansu Fati, bien servi au point de pénalty par Merino, a la balle de match au bout du pied. Mais sa tentative du gauche est sauvée sur sa ligne par Perisic. Puis quelques minutes plus tard, Asensio croise un peu trop sa frappe du droit (90e).
Unai Simon, le héros
Les prolongations débutent sur les mêmes bases que le temps réglementaire. Pas étonnant. Sur une contre-attaque éclair, Majer alerté en profondeur par Kovacic est repris de justesse par Nacho (99e). Quelques autres situations de part et d'autre animent quelque peu ce match jusqu'à la fin des prolongations mais l'issue dessinée à l'avance se réalise. Place aux tirs au but.
Quatre victoires lors de ses quatre dernières séances de tirs au but. Et pourtant, la Croatie se casse les dents sur Unai Simon. Le portier de l'Athletic Bilbao stoppe dans un premier temps le 4e pénalty des Vatreni signé Majer. Laporte peut donner la victoire aux siens mais sa tentative échoue sur la transversale. Simon se montre une nouvelle fois décisif face à Petkovic et laisse Carvajal convertir pour le titre. Le premier de la Roja depuis 11 ans. La sélection au damier, quant à elle, ne débloque toujours pas son compteur.