Football - Coupe du monde Angleterre/Etats-Unis après-match

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Coupe du MondeGroupe B
Al-Khor Stadium - Arbitre J. Valenzuela
24°
Journaliste : Richard Fabrice

, publié le 25 novembre

Pas de but vendredi entre l'Angleterre et les Etats-Unis (0-0), dans le cadre de la deuxième journée du groupe B du Mondial 2022.



Dès le tirage au sort de cette phase de poules, l'Angleterre s'imposait comme une évidence dans son groupe. Encore fallait-il que ces Three Lions inconstants le confirment. La large victoire contre l'Iran lors de leur entrée en lice (6-2) était le fruit d'un cocktail explosif, mariage de talent et d'expérience, teinté par la fougue d'une jeunesse triomphante. Des ingrédients que la formation de Gareth Southgate comptait encore utiliser pour son deuxième match contre les Etats-Unis ce vendredi.

Car en face, les Boys avaient bien l'intention de se relancer. Frustré par un match nul qui n'avait pas reflété le contenu proposé contre le Pays de Galles (1-1), la sélection américaine devait se remettre sur les bons rails. L'affiche avait de l'allure, parce qu'il y avait de la dynamite de chaque côté, mais elle a accouché d'un pétard mouillé.

Un combat verrouillé

Le premier acte a rapidement dessiné une bataille tactique acharnée au milieu de terrain, où l'impact athlétique des deux sélections a été visible sur chaque duel. Kane, bien servi par Saka, a allumé la première mèche au terme d'un joli mouvement côté droit, mais les Three Lions ne sont pas parvenus à concrétiser ce temps fort d'entrée de jeu. A contrario, le rythme a décliné à mesure que le temps a filé, et les Américains ont pris confiance au gré des approximations techniques.

Cette configuration s'est poursuivie au retour des vestiaires, avec un combat toujours aussi disputé dans la salle des commandes, et pas grand-chose à signaler dans les deux zones de vérité. Il a manqué une étincelle, un peu de cannes, et beaucoup d'idées à ces Anglais pour espérer mieux. Alors que l'explosif Foden patientait sur le banc, tout juste a-t-on pu noter l'entrée de l'imprévisible Grealish, dont le jeu déstructuré a créé quelques brèches dans la surface. Rien de bien transcendant. Insuffisant, en tout cas, pour forcer le verrou américain.

L'Angleterre aurait pu être la première équipe de ce Mondial à pouvoir se projeter sur les huitièmes de finale. Il n'en sera rien. Elle tentera de composter son ticket lors d'un derby britannique haletant contre le voisin gallois.

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