Le retour d'un grand Brésil offensif ?

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 05 juin 2022 à 13h43

Neymar est loin de porter à lui seul le destin du Brésil, comme il a dû le faire durant tant d'années. Ce qui n'empêche pas l'attaquant du PSG, délesté de cette pression, d'empiler encore les buts. Tite se réjouit de cette abondance.

Tite insiste sur le rôle de la nouvelle génération, à la veille du match du Brésil au Japon, et alors que tout le monde au pays continue de ne parler que de Neymar, encore auteur d'un doublé en Corée du Sud (1-5) et qui s'est rapproché à quatre petits buts du record de Pelé avec la Seleçao : "Je suis en poste depuis longtemps, il y a eu des erreurs comme des bonnes décisions... Ces jeunes joueurs arrivent, on a pu en essayer beaucoup et c'est bien, car on n'est pas si dépendants d'un seul élément en attaque." Tite salue également la possibilité d'avoir pu travailler sur un cycle complet de quatre ans, contrairement à sa prise de fonction où il avait été nommé à deux ans de la Coupe du monde 2018, en remplacement de Dunga : "En quatre ans, on peut faire du meilleur travail."


Son adjoint César Sampaio, ancien international et notamment vice-champion du monde en 1998, abonde dans ce sens : "D'autres joueurs se partagent les responsabilités, on ne dépend pas que de Neymar. Nous avons d'autres joueurs créatifs et rapides." En plus de Richarlison, Philippe Coutinho et Gabriel Jesus, qui ont également marqué en Corée du Sud, Vinicius Jr., Lucas Paqueta ou Raphinha complètent un secteur offensif qui a effectivement fière allure, de retour dans la tradition brésilienne - et bien loin de 2014, par exemple, où Fred était le seul avant-centre du pays hôte. Au-delà du secteur offensif, Bruno Guimaraes symbolise aussi ce renouveau, l'ancien Lyonnais ayant été champion olympique l'an dernier à Tokyo (comme Richarlison).

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