Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 23 novembre 2022 à 08h48
Buteur et passeur décisif lors de la victoire des Bleus face à l'Australie (4-1), Adrien Rabiot a sonné la révolte alors que les champions du monde, et prouvé qu'on pouvait compter sur lui.
Quatre ans et demi après avoir refusé d'être réserviste pour le Mondial 2018, Adrien Rabiot a disputé son premier match en Coupe du monde mardi soir au stade Al-Janoub d'Al Wakrah. Un match remporté 4-1 par les Bleus face à l'Australie, notamment grâce à un grand « Duc », le surnom du milieu de terrain de 27 ans, qui fêtait sa 30e cape. Après l'ouverture du score des Socceroos, signée Craig Goodwin dès la 9e minute, c'est lui qui a sonné la révolte, égalisant d'abord d'une tête rageuse (1-1, 27e), pour signer son troisième but en sélection, avant d'en offrir un à Olivier Giroud (2-1, 32e). Une action pleine de pugnacité, puisqu'il est d'abord allé chercher le ballon dans les pieds adverses avant de se servir de Kylian Mbappé en relais puis de délivrer une passe décisive pour l'un des buts les plus faciles de la carrière de Giroud.
"Surtout une victoire collective"
La 50e réalisation de Giroud en équipe de France, qui a ensuite égalé le record de Thierry Henry (51 buts) en clôturant la marque à la 71e minute. "On en a parlé il y a deux jours lui et moi. Je lui avais dit que si j'avais l'occasion de lui faire une passe, je lui en ferais une. C'était la meilleure option de lui faire la passe", a ensuite réagi Rabiot sur TF1, quand il a été questionné sur son offrande pour l'attaquant milanais. Il était auparavant revenu sur cette large victoire tricolore, sans trop vouloir se mettre en avant : "C'est une entame parfaite. On a été un peu secoués au début, puis on a bien réagi. Puis on a fait la différence en seconde période. Je suis content d'avoir marqué et délivré une passe pour « Olive ». C'est surtout une victoire collective. On a été bien compacts et on a surtout bien réagi." A titre personnel, le Juventino, associé à Aurélien Tchouaméni, a montré qu'il pouvait être le patron de ce milieu de terrain en l'absence de Paul Pogba et N'Golo Kanté. Reste maintenant à le prouver sur la durée, ce qui ne sera pas une mince affaire. Mais l'ancien Parisien l'a répété, il ne craint pas les responsabilités.