Paul Rouget, Media365, publié le 13 décembre
S'il a prolongé l'été dernier son contrat avec le Stade de Reims jusqu'en 2025, Will Still serait intéressé par le poste d'entraîneur de Sunderland, au deuxième échelon anglais.
Et si l'énervement de Will Still, dimanche dernier à Nice, n'était pas dû qu'à la défaite de son équipe et à l'accrochage avec son homologue azuréen Francesco Farioli ? Car si le jeune technicien belge d'origine anglaise est apparu tendu, c'est peut-être parce qu'il avait la tête ailleurs... D'après L'Equipe, Still, qui a prolongé cet été son contrat avec le Stade de Reims jusqu'en 2025, aurait, en fin de semaine dernière, fait savoir aux dirigeants de Sunderland, actuel 6e du Championship, le deuxième échelon anglais, qu'il serait disposé à prendre la succession de Tony Mowbray, remercié le 4 décembre dernier. Le jeune entraîneur belgo-britannique (31 ans), qui n'a jamais caché sa volonté d'entraîner un jour en Angleterre, n'aurait pas été rassuré par les discussions avec ses dirigeants en vue du prochain mercato. Et ce alors qu'il craint particulièrement le début d'année prochaine, puisqu'il devra se passer de plusieurs joueurs majeurs en raison de la Coupe d'Afrique et de la Coupe d'Asie des Nations.
Le souhait de Kyril Louis-Dreyfus ?
De l'autre côté de la Manche, le Daily Telegraph évoque également l'intérêt des Black Cats pour Still, mais aussi pour d'autres candidats : le Suédois Kim Hellberg ainsi que Julien Sablé, toujours présent dans le staff niçois. Concernant Still, il plairait à Kyril Louis-Dreyfus, le fils de l'ancien patron de l'OM, lui qui est, à 25 ans, le plus jeune propriétaire d'un club anglais. Et qui est désireux d'insuffler une certaine fraîcheur à son équipe, à la lutte pour la montée en Premier League. Le maintien de l'intérimaire Mike Dodds n'est toutefois pas à exclure, d'autant que Still est considéré comme un candidat pas évident à débaucher en cours de saison, lui qui s'était fait connaître en Angleterre après sa série de 17 matchs sans défaite lors de ses débuts sur le banc rémois, et pour sa manière d'alterner avec beaucoup d'aisance entre le français et l'anglais quand il parle à ses joueurs.