Rédaction Media365, publié le lundi 24 janvier 2022 à 16h55
Le coach du Malawi, hors de lui et accusateur, a dénoncé vertement les conditions d'hébergement de son équipe.
Le Malawi se prépare à affronter le Maroc, mardi (20h) en huitièmes de finale de la CAN. L'occasion pour le sélectionneur des Flames, Mario Marinica, de dénoncer le manque de considération pour son équipe.
« L'important serait de connaître les arbitres, a balancé le technicien roumain. Contre le Sénégal, il y a un penalty clair pour nous, avec un joueur retenu dans la surface, et l'arbitre décide de ne rien dire. Nous sommes considérés comme des citoyens de seconde zone, a-t-il poursuivi avant d'en dire davantage sur les déboires vécues par son équipe. Je citerais le coach de la Gambie, qui a parlé des conditions d'hébergement. Nous y avons été logés avant, c'était choquant. Vous imaginez Sadio Mané là-dedans ? Nous n'avions pas assez à manger, nous n'avions pas de lait. Je me suis plaint au directeur de l'hôtel, on m'a dit qu'il fallait attendre le lendemain. Nous avons été traités comme des moins que rien. »
« Tout le monde n'est pas sur un pied d'égalité »
Relancé au sujet de ces graves accusations, le technicien roumain a dénoncé l'hypocrisie du discours ambiant. « Tout cela arrive alors que vous n'entendez parler que d'inclusion et du fait qu'il n'y a plus de petites équipes. Apparemment, il y a quelques petites questions à se poser. Pourquoi ces choses ne sont arrivées que deux fois, et pas à de grosses équipes ? Visiblement, tout le monde n'est pas sur un pied d'égalité, a-t-il conclu. Sadio Mané n'a jamais eu à laver lui même ses sous-vêtements ! »
Reste à savoir si l'équipe du Malawi a été victime d'un mauvais traitement de la part de l'hôtel La Bana, par ailleurs bien noté sur le comparateur Tripadvisor, ou d'une prise en charge déficiente par sa propre Fédération ?