Rédaction Media365, publié le mercredi 02 février 2022 à 20h50
Après ses promos polémiques sur la demi-finale de la CAN entre le Cameroun et l'Egypte, Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise, a tenu à calmer le jeu.
« Préparez-vous parce que ce sera la guerre ! La guerre les gars ! C'est comme ça qu'on devrait aborder ce match ! La guerre ! Vous ne pouvez pas laisser passer cette occasion pour voir cette lumière... Impossible les gars ». Les propos de Samuel Eto'o dans le vestiaire de l'équipe du Cameroun, après sa brillante qualification pour les demi-finales de la CAN 2021 aux dépens de la Gambie (2-0), samedi, en ont choqué plus d'un. En particulier chez les Egyptiens.
Le sélectionneur des Pharaons, prochains adversaires des Lions Indomptables dans la compétition, n'a pas pu se retenir. « C'est un très mauvais message pour les Camerounais », a répondu Carlos Queiroz, interrogé après l'entraînement de son équipe. « Je pense qu'Eto'o oublie que des Camerounais sont morts au stade il y a quelques jours. Pour faire cette déclaration de guerre avant un match, je pense qu'il n'a rien appris du temps où il était dans le football professionnel », a taclé le Portugais.
Eto'o tempère ses propos
La sortie de Carlos Queiroz a alors fait naître une polémique dans les médias et réseaux sociaux, au grand dam d'un Eto'o qui n'avait visiblement pas l'intention de blesser le peuple égyptien. Ni les fans de football. « Il n'était pas question d'offenser une nation », a déclaré l'ancien buteur du FC Barcelone et de l'Inter Milan, lors d'une cérémonie organisée mercredi à Yaoundé, au siège d'une Fédération camerounaise de football dont Eto'o est le nouveau président. « C'est un discours que j'ai tenu dans le seul but de galvaniser les nôtres. Nous voulons aller le plus loin possible dans cette CAN et nous sommes à un pas de la finale. Mon message visait à faire comprendre à mes jeunes frères qu'ils n'ont pas droit à l'erreur », a-t-il conclu.