Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 13 février 2024 à 11h06
C'est notamment l'avis de Serge Aurier, de nouveau champion d'Afrique avec la Côte d'Ivoire, qui a organisé avec succès cette 34e édition, qui aura donné lieu à de nombreuses surprises.
Pour Serge Aurier, cette 34e édition aura été tout simplement "la meilleure CAN de l'histoire". Si l'avis de l'arrière droit ivoirien, vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations pour la deuxième fois après avoir déjà été sacré en 2015, peut paraître biaisé, il n'est pas le seul à le partager. C'est notamment le cas de Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (CAF). "J'étais à Paris pour le congrès de l'UEFA et c'était réjouissant d'entendre tous les dirigeants européens insister sur la qualité du tournoi en Côte d'Ivoire. Cette CAN est la meilleure de toute l'histoire de la CAF, 80 pays qui suivent la CAN. Plus d'un milliard de personnes l'ont suivi. Nous devons être fiers d'avoir organisé une compétition de cette qualité. Le peuple ivoirien est exceptionnel. Un peuple passionné. J'ai parcouru le pays et j'ai pu voir des milliers de personnes, des personnes ordinaires qui dansaient, pour la performance de leur nation", a déclaré le dirigeant en conférence de presse, avant de remercier le président Alassane Ouattara "pour la qualité des infrastructures de classe mondiale".
Des surprises et des miracles
Malgré quelques problèmes de billets, surtout lors des premières rencontres, avec des stades pas totalement remplis, cette deuxième édition ivoirienne de la CAN, 40 ans après la première, aura été une vraie réussite, avec du spectacle et des buts (117 en 52 matchs), mais aussi de nombreuses surprises, comme les éliminations prématurées de l'Algérie, dès la phase de groupes, ou du Maroc, un demi-finaliste du dernier Mondial qui était le grand favori au sacre et s'est fait sortir dès les huitièmes de finale, tout comme l'Egypte. Le parcours miraculeux des Eléphants a aussi beaucoup participé au succès de cette Coupe d'Afrique, lors de laquelle des sélections ont émergé, comme la Namibie et la Mauritanie, qui ont réussi à s'extirper des poules pour la première fois. "On s'aperçoit qu'il y a peu d'équipes vraiment faibles. Les rencontres sont très disputées, il n'y a pas de match à sens unique", confie à France Info Patrick Juillard, journaliste spécialisé dans le football africain, pour qui "cette édition donne un signal très positif sur pas mal de points qui étaient critiqués. Je trouve que c'est une CAN parmi les plus relevées que j'ai pu couvrir".