Axel Allag, Media365, publié le lundi 26 août 2024 à 13h58
Atteint d'un cancer du pancréas, Sven-Göran Eriksson est décédé lundi matin auprès de sa famille, selon son agent.
A l'âgé de 76 ans, Sven-Göran Eriksson n'est plus. En janvier dernier, l'ancien entraîneur suédois de la Lazio ou de l'équipe nationale d'Angleterre avait estimé qu'il lui restait "peut-être un an, au pire un peu moins ou au mieux peut-être un peu plus longtemps" en raison de son cancer du pancréas. Et ce lundi donc, la triste nouvelle est tombée après une annoncé de son agent Bo Gustavsson, qui a déclaré qu'Erikson était décédé ce lundi matin, à son domicile, entouré de sa famille, comme relaté par le Guardian. L'ancien latéral droit, qui avait débuté sa carrière d'entraîneur à l'IFK Göteborg en 1979 (y gagnant une Coupe de l'UEFA en 1982), a dirigé 12 clubs, notamment Manchester City, la Roma, la Lazio, sans oublier le Benfica Lisbonne, avec qui il a remporté trois titres de champion du Portugal, et atteint la finale de la C1.
"Prenez soin de vous et de votre vie. Et vivez-la"
Tout au long de sa carrière d'entraîneur, Sven-Göran Eriksson a remporté 18 titres, s'essayant également aux sélections nationales, avec un passage sur le banc de l'Angleterre entre 2001 et 2006. Avec les Three Lions, celui qui avait alors été le premier étranger de l'histoire à diriger la sélection avait échoué par trois fois en quarts de finales des Coupes du monde 2002 et 2006 et lors de l'Euro 2004. En mars dernier, il avait réalisé le rêve de sa vie en dirigeant Liverpool, le temps d'un match amical des légendes face à l'Ajax Amsterdam. C'est un souhait qu'il avait manifesté juste après avoir rendu public sa maladie. "Quand j'étais entraîneur, j'ai toujours rêvé de Liverpool mais ça ne s'est jamais fait. Ça a été proche une fois, des discussions ont eu lieu il y a plusieurs années. Ça ne s'est jamais fait. Mais maintenant ça se fait !", avait-il assuré au terme du match à Anfield.
Récemment, il a été à l'affiche d'un documentaire baptisé 'Sven', sur Prime Video. Avec l'espoir qu'on se souvienne de lui comme quelqu'un de bien. "Ne soyez pas désolés, souriez. Merci pour tout, les entraîneurs, les joueurs et la foule, c'était fantastique. Prenez soin de vous et de votre vie. Et vivez-la", avait-il affirmé.