Premier League : Klopp et Guardiola en colère contre le calendrier

Clément Pédron, Media365, publié le lundi 09 novembre 2020 à 16h48

Au lendemain du match nul entre Manchester City et Liverpool (1-1), Pep Guardiola et Jürgen Klopp ont pesté contre le calendrier de la Premier League qui n'octroie pas assez de jours de repos pour les joueurs.

Ce que les téléspectateurs ont vu ce dimanche en fin d'après-midi entre Manchester City et Liverpool (1-1) a été corroboré par les entraîneurs des deux formations, Pep Guardiola et Jürgen Klopp après la rencontre. Sur un rythme fou en première période, le match a ensuite totalement baissé en intensité en deuxième mi-temps avant de s'éteindre peu à peu. Surtout, le deuxième acte a totalement pointé du doigt la prédiction faite par plusieurs techniciens européens. L'état de forme physique des joueurs des grosses écuries, qui jouent tous les trois jours, est totalement alarmant. Certains, en raison du calendrier, enchaînent de plus en plus de matchs sans parvenir à totalement récupérer. Ce qui, en plus, favorise l'apparition des blessures.

Interrogés à la fin du match sur la blessure musculaire de Trent Alexander-Arnold qui a pointé du doigt cette problématique, son entraîneur Jürgen Klopp a ouvertement critiqué la programmation des matchs : « Une équipe qui joue mercredi soir ne devrait pas jouer son match suivant le samedi midi. Ce n'est pas possible, Tottenham a joué jeudi soir à Ludogorets et a joué aujourd'hui (dimanche dernier) à midi. Jouez samedi ou dimanche d'accord, mais pas à midi ! », a fustigé le coach des Reds. « Vous tuez les joueurs ! Vous vous réveillez et vous jouez. Une vraie phase de récupération est indispensable. La Premier League doit résoudre ce problème, ce n'est pas possible autrement », a-t-il ajouté.


Pep Guardiola est venu conforter les propos de son homologue et s'est interrogé sur l'impossibilité de réaliser cinq changements comme cela peut être en vigueur dans les autres championnats : « Alexander-Arnold, international anglais, est blessé. Partout dans le monde il y a cinq changements mais ici on se croit différent, nous n'avons le droit qu'à trois changements. Nous ne protégeons pas les joueurs. » En France, Thomas Tuchel a lui aussi exprimé ses réserves quant à l'enchaînement des matchs et la multiplication des blessures musculaires au sein de son effectif.

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