Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 28 juin 2024 à 09h33
L'édition 2024 du Tour s'apprête à prendre son envol d'une des villes les plus mythiques d'Italie, autre immense pays du cyclisme. Au vu de l'expansion mondiale recherchée par le Tour, ce n'est que justice.
Le Palazzo Vecchio de Florence, par définition, n'est pas en France. Mais quitte à lancer le Tour à l'étranger, ce qui devient une tradition depuis plusieurs années, difficile de faire cadre plus exceptionnel... Aussi fou que ça puisse paraître, il n'y a pas eu trois départs consécutifs du Tour en France depuis 2001 (Puy du Fou, Futuroscope puis Dunkerque) ! En revanche, il s'agit de la toute première en Italie, après six départs aux Pays-Bas, cinq en Belgique, quatre en Allemagne, trois en Espagne (en intégrant celui déjà prévu en 2026 à Barcelone), deux au Luxembourg et au Royaume-Uni, un en Suisse, en Irlande, à Monaco et au Danemark.
Ciccone : "Une belle émotion"
Cette année, c'est même la première fois de l'histoire que le Tour s'élance hors de France pour la troisième édition consécutive, avant un retour à Lille l'année prochaine. "Tant d'envie et de complémentarité auront transformé cette incongruité en évidence : le Tour de France prend pour la première fois son envol de la péninsule italienne, sur les routes de cette terre bénie et historique du cyclisme", synthétise Christian Prudhomme, le directeur du Tour, dans une de ses envolées si typiques. Il rappelle qu'Ottavio Bottecchia fut le premier coureur transalpin à inscrire son nom au palmarès il y a pile 100 ans. Et que le triptyque italien à venir reliera les patries de Gino Bartali, Marco Pantani et Fausto Coppi.
"Trois étapes tracées à travers de somptueux paysages, dont les reliefs projetteront les leaders à l'avant, épaule contre épaule, dès le premier week-end. Ce sera magique." Si le cyclisme italien peine à retrouver un leader de premier plan, Giulio Ciccone, maillot à pois sortant, en sera sans doute le représentant n°1 cette saison. Forcément, ce grand départ de Florence est pour lui "une belle émotion" : "Je connais bien les parcours des premiers jours, mais mon approche de la première semaine ne changera pas."