Philipsen se défend de toute menace envers Eenkhoorn

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 20 juillet 2023 à 19h55

La direction du Tour de France n'a pas sanctionné Jasper Philipsen, même si beaucoup l'auraient souhaité au vu de sa sortie franchement enfantine et avec bien peu d'esprit, jeudi à 80 kilomètres de l'arrivée de la 18eme étape du Tour.

Jasper Philipsen tient à son maillot vert... un peu trop peut-être. Le sprinteur de l'équipe Alpecin - Deceuninck, déjà quadruple vainqueur d'étape et solidement en tête du classement par points à trois étapes de la fin du Tour de France, n'a pas du tout apprécié que Pascal Eenkhoorn (Lotto - Dstny) sorte à environ 80 kilomètres de l'arrivée pour tenter une échappée. Le Belge s'est jeté sur lui avec véhémence et a même tenté de lui barrer la route à coups de zigzags, tout en semblant lui parler du pays (voir tweet plus bas).

"Ce n'était pas mauvais ou arrogant"

Bref, une intimidation en bonne et due forme "pas fair-play du tout", comme s'en est ému Laurent Jalabert en direct sur France 2 : "Chacun a le droit de faire sa course, ça ne se fait pas. Pascal Eenkhoorn a le droit d'attaquer, son équipe n'a plus de sprinteur et peut faire bouger la course. Le maillot vert, qui veut que tout le monde reste groupé pour arriver au sprint, vient imposer sa force."


Jasper Philipsen se défend - mollement - d'avoir montré les muscles (pour Sporza) : "Trois hommes à l'avant, ça allait, mais je voulais effectivement arriver au sprint et ce que j'ai fait n'était certainement pas censé être mauvais ou arrogant. Je ne voulais juste pas plus d'hommes à l'avant." On avait bien compris... La morale est sauve, puisque Pascal Eenkhoorn a fini par y retourner et à terminer parmi les quatre coureurs en tête de l'étape, juste devant un peloton à peine trop juste pour revenir. Le Néerlandais, malheureusement pour lui, a fini deuxième derrière Kasper Asgreen (Soudal Quick-Step), Jasper Philipsen a lui réglé le sprint du peloton pour prendre la quatrième place.

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