Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 14 février 2024 à 16h30
Alors que la 70eme édition du Tour d'Andalousie devait débuter ce mercredi, la 1ere étape a été annulée à cause d'un manque d'effectifs policiers. Le reste de la course pourrait subir le même sort.
En 2024, la 70eme édition du Tour d'Andalousie sera au mieux raccourcie. En effet, ce mercredi, les organisateurs de la course ont été dans l'obligation d'annuler la 1ere étape, qui aurait dû se dérouler ce 14 février entre Almunecar et Cadiar (169,2 km), car il n'y avait pas assez de policiers disponibles pour assurer la sécurité de la course durant toute cette étape. Face aux nombreuses manifestations d'agriculteurs dans le sud de l'Espagne, les effectifs de ces derniers ne sont actuellement pas suffisants pour gérer ces deux événements. « La première étape du Tour d'Andalousie est annulée à cause du manque de troupes de la Garde civile en raison des manifestations paysannes », ont ainsi déclaré les organisateurs de la course dans un petit communiqué publié notamment sur X (anciennement Twitter). Alors que le départ réel de cette 1ere étape était prévu à 11h10, cette annonce est intervenue peu avant 11h ce mercredi matin.
La suite du Tour d'Andalousie également incertaine
Par ailleurs, il semble même qu'on soit en droit de se demander si le Slovène Tadej Pogacar aura un successeur au palmarès du Tour d'Andalousie en 2024. En effet, la suite de la course est également incertaine pour les mêmes raisons. « La direction de course décidera prochainement des mesures à prendre », ont également précisé les organisateurs de l'épreuve. Une réunion avec les différentes parties, dont les directeurs sportifs des équipes et les responsables de la gendarmerie locale, doit se tenir ce mercredi pour trancher sur la suite. Pour rappel, ce Tour d'Andalousie devait se tenir jusqu'au dimanche 18 février, avec une ultime étape prévue entre Benahavis et La Linea de la Concepcion. A noter, que la 1ere étape de l'Etoile de Bessèges avait également connu le même sort, suite à la décision de la préfecture du Gard, mais avait pu continuer normalement ensuite fin janvier - début février.