Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 30 janvier 2024 à 09h56
Très remonté après cette rencontre qui a vu les Spurs rechuter après deux victoires consécutives, Victor Wembanyama ne semblait pas digérer la défaite de lundi soir contre les Washington Wizards à domicile. Le Français a même avoué ensuite devant la presse qu'il avait quitté le parquet "dégoûté".
Habituellement, quand son équipe s'incline, Victor Wembanyama trouve toujours des raisons de relativiser, de se montrer optimiste pour la suite ou s'appuie sur des points positifs qui amène le Français à ne pas noircir totalement le tableau. Cela avait encore été le cas il y a douze jours, lorsque l'intéressé avait dressé un premier bilan, et invité tout le monde à se "montrer patient", comme il sait le faire lui-même. Lundi soir, après la défaite à domicile contre Washington alors que les Spurs venaient d'enchaîner deux victoires pour l'une des premières fois cette saison, rien de tout cela. Au contraire, c'est un "Wemby" très en colère qui s'est présenté devant la presse après ce match qui avait vu les Wizards et Bilal Coulibaly, son ancien partenaire à Boulogne-Levallois et ami en dehors des terrains, prendre leur revanche après la défaite sur leur parquet du 21 janvier dernier alors que c'est San Antonio qui avait eu le match en main pendant pratiquement toute la rencontre. Un scénario que ne semblait pas digérer le numéro 1 de la dernière draft, au même titre qu'il n'arrivait pas à comprendre comment son équipe pouvait perdre ce type de match.
Wembanyama : "A la fin de la rencontre, j'étais dégoûté"
"On doit être plus forts mentalement, être capables d'appréhender les matches qui semblent plus faciles avec la même approche, la même motivation. Nous sommes à un point où nous nous connaissons mieux, on devrait être plus sûrs de ce qu'on fait sur le terrain", pestait Wembanyama, conscient que les Spurs avaient peut-être payé les efforts consentis pour battre Minnesota et Portland, mais sans y voir une excuse valable. "On était peut-être fatigués après avoir fourni de beaux efforts contre Portland et Minnesota. Mais on doit être capables de passer outre. Ce n'est pas acceptable." Le visage du natif de Chesnay ne trahissait d'ailleurs pas son amertume. Rarement cette saison, le grand absent côté français des derniers Mondiaux n'avait paru aussi abattu après une défaite. Il ne s'en est pas caché. "À la fin de la rencontre, j'étais dégoûté, car on s'est infligé ça à nous-mêmes. Et se dire qu'on avait une chance de faire différemment, mais qu'on ne l'a pas saisie, fait encore plus mal."