Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 21 octobre 2023 à 10h46
Pour son quatrième et dernier match de présaison, Victor Wembanyama a encore frappé fort lors du succès des Spurs face aux Warriors de Stephen Curry (122-117), multipliant de nouveau les actions d'éclat et compilant notamment 19 points et 5 contres. L'Amérique découvre un phénomène...
Après les interceptions inimaginables, les dunks venus d'ailleurs, les contres inattendus, le tir en « step-back » digne des meilleurs artificiers de la ligue ou encore le « petit pont » en faisant passer le ballon entre les jambes d'un adversaire, Victor Wembanyama a encore fait étalage de toute sa palette vendredi soir pour son quatrième et dernier match de présaison, remporté par les Spurs face aux Warriors de Stephen Curry (122-117). Très élogieux l'an dernier envers le premier Français à être retenu en numéro un de la draft, le quadruple champion NBA et double MVP a voulu s'y mesurer dès l'entre-deux, évidemment perdu par le meneur de Golden State (1,88m) face au géant tricolore (2,24m), dont les prouesses émerveillent l'Amérique du basket. Et pas que...
Certains le voient déjà All-Star...
Car « Wemby » a encore régalé le public et fourni son lot de « highlights », qui accumulent les millions de vues sur les réseaux sociaux, que ce soit en contrant Klay Thompson ou Andrew Wiggins, ou en enquillant les tirs à mi-distance et les 3 points, après un dunk en contre-attaque, lors d'un premier quart temps qu'il a terminé avec 12 points et 3 contres. En 21 minutes, il aura finalement compilé 19 points (à 8/19 au tir et 2/7 à 3 points), 5 contres, 4 rebonds, une passe, une interception et une balle perdue. Une nouvelle prestation pleine, et visuellement impressionnante, - même si cela ne reste « que » de la présaison - de celui qui est surnommé « l'alien » dans le Texas, et que certains voient au All-Star Game dès sa première année, à l'image du consultant d'ESPN Kendrick Perkins.
Sera-t-il vraiment préservé ?
Si cela peut paraître vraiment prématuré, il est encore trop tôt pour dire que le Francilien, déjà devenu un véritable phénomène outre-Atlantique, ne sera pas présent au match des étoiles en février prochain à Indianapolis. Mais il va devoir déjà s'adapter au rythme effréné de la NBA, et ses 82 matchs de saison régulière et quelques « back to back », avec deux matchs en deux jours. Gregg Popovich, l'iconique entraîneur de San Antonio, pourrait être tenté de parfois préserver sa pépite de 19 ans, qui ne semble pas vouloir en entendre parler. Wembanyama, qui aura tourné à plus de 19 points, près de 5 rebonds et 2,75 contres de moyenne par match en présaison, a déjà révolutionné le jeu de cette jeune équipe, qui n'a, officiellement, pas énormément d'ambition pour cette saison de transition. Sauf que son Français, très attendu pour ses débuts officiels en NBA mercredi contre Dallas, a lui, déjà, des objectifs très élevés...