Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 13 juin 2023 à 13h02
Nommé légende du sport par le musée national du sport de Nice en fin de semaine dernière, Tony Parker est ensuite revenu sur son parcours et la manière dont il avait toujours "rêvé en grand". Le quadruple champion NBA aujourd'hui président de l'ASVEL a au passage adressé un violent tacle au peuple français.
A l'origine, il n'aurait dû être question que de l'intronisation de Tony Parker au musée national du sport de Nice, comme Michel Platini et Marie-José Pérec avant lui. L'ancien meneur vedette des Spurs, quatre fois champion de NBA avec la franchise de San Antonio, a en effet été nommé par l'établissement en fin de semaine dernière "légende du sport", à l'instar de l'ex-numéro 10 des Bleus sacré champion d'Europe en 1984 avec l'équipe de France et triple Ballon d'Or ou de la reine du tour de piste dans les années 90 sacrée championne olympique du 400m à deux reprises, en 1992 à Barcelone et à Atlanta, où elle avait également décroché l'or sur 200m avec à la clé un doublé que le seul Michael Johnson, autre légende, n'avait pas à lui envier. Il aurait dû être uniquement question de ce trophée de plus venu s'ajouter à la collection folle de "TP". Et puis celui qui est désormais le président de l'ASVEL a pris la parole. Et il ne s'est pas fait que des amis. Que le champion d'Europe en 2013 avec les Bleus revienne sur son parcours et cet objectif de vie de "rêver plus grand" qu'il s'était fixé passe encore...
"Un pays où tout le monde est négatif, se plaint tout le temps et fait la grève"
"Quand tu parles de ton rêve à quelqu'un et il ne se fout pas de toi... c'est que tu ne rêves pas assez grand (...) Et donc, moi, je rêvais en grand. Je veux devenir le premier meneur européen à réussir en NBA", a rappelé Parker, dont la suite des propos, précisément liés à la première salve de son discours, a en revanche provoqué une vive polémique, un peu comme le football Zlatan Ibrahimovic il y a quelques années alors que le buteur suédois évoluait encore au PSG. Dans cette période de forte contestation sociale, le richissime dirigeant s'est en effet permis de dézinguer le peuple français, l'accusant précisément de "se plaindre tout le temps" et de "vouloir faire la grève". "Et quand t'es en France, dans un pays où tout le monde est négatif, ils se plaignent tout le temps et ils veulent faire la grève... Imagine comment ils prennent ma phrase" Ils ont dû surtout avoir beaucoup de mal à l'avaler.