Clément Pédron, Media365, publié le dimanche 07 avril 2024 à 09h00
Après son abandon lors du Grand Prix précédent en Australie, Max Verstappen a remis les pendules à l'heure ce dimanche matin en s'imposant au Japon. Derrière le triple champion du monde, on retrouve Sergio Perez et Carlos Sainz (Ferrari). Malgré des avancées apportées à Suzuka, Alpine n'y arrive toujours pas.
Max Verstappen (Red Bull) est imperturbable. Même après un abandon voilà deux semaines en Australie, même après deux premières séances d'essais libres moyennes, le Batave est sorti du bois au meilleur moment et a retrouvé ses bonnes vielles habitudes à savoir lever les bras en passant le drapeau à damiers. Ce dimanche matin au Japon, le triple champion du monde a remporté sa troisième victoire de la saison en quatre courses. Au classement des pilotes, il reprend quelques longueurs d'avance. Si son succès s'est rapidement dessiné, il a cependant dû s'arrêter comme tout le monde dès le premier tour de course après un drapeau rouge consécutif à un accident sans (trop) de gravité entre Ricciardo et Albon.
Derrière Max Verstappen, Sergio Perez (Red Bull) s'est mué en fidèle lieutenant après l'avoir titillé lors de la séance de qualifications. En rythme en course cependant, il n'y a pas eu photo. Reste que le Mexicain a parfaitement rempli son rôle alors que les Ferrari et notamment Sainz revenaient assez rapidement dans les derniers tours de ce Grand Prix. Frustré par sa séance de qualifications samedi, Charles Leclerc a alterné le bon et le moins bon ce dimanche, mais n'a pas bronché lorsqu'il a fallu laisser passer son coéquipier qui possédait un meilleur rythme. Derrière Red Bull et Ferrari, les McLaren, Mercedes et Fernando Alonso (Aston Martin) se sont tirés la bourre au prisme d'une gestion des pneus assez difficile sous la chaleur de Suzuka.
Le calvaire d'Alpine
Loin derrière, on retrouve les écuries « habituelles » et notamment une dont c'est devenu l'habitude depuis le début de la saison : Alpine. L'écurie française est arrivée en Asie avec des évolutions mais non majeures à en croire les têtes pensantes du motoriste français. Et cela s'est malheureusement vu. Si Esteban Ocon a réussi à se hisser en Q2 mais sans briller, Pierre Gasly a une fois de plus laissé trainer son spleen tout au long du samedi et ça n'a pas changé lors de la course ce dimanche. En zone mixte la veille, Ocon estimait que « s'il se passait des choses en course » alors il y avait une chance de grappiller quelques places au classement. Mais même sans Ricciardo, Albon et Zhou, arrêté en cours de course, les deux Alpine n'ont pas brillé. Les monoplaces françaises se suivent dans les tréfonds de la grille à la 15ème (Ocon) et 16ème (Gasly) places. Dans deux semaines, les pilotes ont rendez-vous en Chine avec une première course sprint au programme.