Pro D2 (J23) : Vannes et Béziers, tous deux battus, restent co-leaders

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Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 08 mars 2024 à 21h43

Au lendemain de la défaite de Provence à Nevers, Vannes et Béziers ont également mordu la poussière, ce vendredi lors de cette même 23eme journée de Pro D2, respectivement à Grenoble (17-10) et Dax (57-20). Les deux équipes continuent donc de se partager la première place, avec un point d'avance sur les Provençaux.

Une 23eme journée de Pro D2 à oublier pour les équipes de tête. Vingt-quatre heures après que Provence Rugby, troisième du classement, a subi sur la pelouse de Nevers en match avancé sa septième défaite de la saison et sa deuxième sur ses trois derniers matchs, Vannes et Béziers, les deux co-leaders avant cette journée, avaient la possibilité de distancer de nouveau leur rival. Mais il était dit que cette 23eme journée ne sourirait pas aux prétendants au titre. Ainsi, au même titre que Provence jeudi, Vannes et Béziers se sont inclinés vendredi soir. Déjà surpris lors de la dernière journée sur la pelouse de Biarritz (12-10), les Vannetais, qui conservent néanmoins la première place au bénéfice du nombre d'essais marqués, ont de nouveau bu la tasse, cette fois à domicile sur leur pelouse d'un stade de La Rabine plein à craquer face à Grenoble (17-10).

Béziers corrigé à Dax !

Grâce à un essai de Kalamafoni peu après le quart d'heure de jeu, les Bretons avaient pourtant un temps fait la course en tête, mais cela n'a pas duré bien longtemps, et deux essais, les deux seuls des Isérois dans ce match, signés Eglaine et Blanc-Mappaz, ont permis au FCG de renverser le leader et d'aligner une deuxième victoire de rang. Grenoble reprend du même coup espoir pour la qualification. Provence battu, Vannes aussi, Béziers pouvait réaliser une très belle opération en décramponnant ses deux rivaux en cas de succès sur la pelouse de Dax. Malheureusement pour les Biterrois, il semble impossible de s'imposer sur la pelouse dacquoise depuis un moment, plus encore lorsque les Rouge et Blanc sont euphoriques. Hugo Cerisier et ses coéquipiers l'ont confirmé vendredi en pulvérisant le deuxième du classement,  certes réduit à quatorze à la demi-heure de jeu, devant leur public (57-20). Jamais inquiété, le sixième du classement a empilé les essais (huit au total), dont deux pour le seul Jean-Baptiste Barrère, l'un des héros de ce carton dacquois venu marquer cette fin de semaine à oublier pour les meilleurs.

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