Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 22 mars 2024 à 14h37
Le propriétaire et ancien président d'Angers SCO Saïd Chabane a été condamné à deux ans de prison pour agressions sexuelles.
Le tribunal correctionnel d'Angers a rendu son verdict, ce vendredi 22 mars 2024, au palais de justice de la ville. En décembre dernier, l'ancien président de la formation de Ligue 2 avait été jugé pendant deux jours pour des faits d'agressions sexuelles aggravées. Saïd Chabane a été condamné à deux ans de prison, dont un assorti d'un sursis simple. Selon les informations de Ouest-France et Le Courrier de l'Ouest, le premier concerné n'était pas présent à l'annonce du délibéré.
La défense de Saïd Chabane était plutôt confiante à la veille de cette annonce. Dans une déclaration à RMC, Maitre Bernard Benaïem avait confié : « Accumuler le nombre de plaignants n'est pas suffisant pour entrer en voie de condamnation. Je ne suis ni inquiet ni serein. J'ai confiance en la plaidoirie et en nos argumentations et la consistance de notre dossier de défense. Pour moi il n'y a que la relaxe qui s'impose dans ce dossier et pour mon client aussi ».
Chabane va faire appel
L'un des avocats des plaignantes, Maître Mahlaoui, a quant à lui fait part de sa satisfaction après l'annonce du tribunal correctionnel d'Angers dans des propos rapportés par Ouest France : « Je suis très satisfait de la réaction qui a été rendue. Ce qui m'intéressait, c'était qu'il soit reconnu coupable. Aujourd'hui, la décision est conforme à la situation qui a été présentée et soutenue sincèrement devant le tribunal par toutes les parties civiles ».
De son côté, Saïd Chabane ne baisse pas les bras dans cette affaire. Ses avocats vont faire appel durant les prochains jours. C'est ce qu'ils ont annoncé sur les marches du palais quelques minutes après l'annonce du délibéré. Maitre Rouiller, avocat de l'ancien président d'Angers, a confié : « C'est avec un certain soulagement que la défense de Saïd Chabane et Monsieur Chabane ont entendu que le tribunal correctionnel d'Angers, malgré la dureté de cette procédure, la durée de cette procédure, les injures, les certitudes, les diffamations, était partiellement innocent de ce dont on l'accusait depuis plusieurs années ».