Axel Allag, Media365, publié le 22 avril
Conscient du retard à l'allumage de l'OL dimanche soir au Parc des Princes face au PSG (4-1), Pierre Sage a tout de même souligné que son équipe était encore dans les temps afin d'accrocher une place pour l'Europe.
L'OL a été balayé, dimanche soir. En confiance du fait de sa série de 6 matchs consécutifs sans défaite toutes compétitions confondues, la formation de Pierre Sage affichait déjà un retard de 2 buts après 6 minutes de jeu suite au but contre son camp de Nemanja Matic (3ème) et la réalisation de Lucas Beraldo (6ème). C'est peu dire que durant la première période, bouclée sur le score de 4-1, le schéma en 4-2-3-1 choisi par Pierre Sage n'a eu que peu d'effets positifs. "On prend deux buts d'entrée et ça change vraiment la donne pour bien entrer stratégiquement dans le match. Mais ce sont mes choix, ils peuvent être questionnés car on a été en difficulté. Le plan de jeu n'a pas eu le temps d'exister, mais quand il a pu être en œuvre on a été dangereux. Malheureusement, il y a eu un déséquilibre entre notre manière d'attaquer et notre manière de défendre", n'a pu que constater le technicien en conférence de presse.
L'OL "toujours dans les temps de passage" pour l'Europe
Au retour des vestiaires, l'OL, pour tenter de sauver les apparences, s'est avancé avec un schéma en 5-4-1 et Sage a vu du positif alors que son équipe n'a "concédé aucune occasion" et a su s'en créer "plusieurs". "Je suis partagé dans l'idée de me dire qu'effectivement on a été surclassés car je pense qu'on a été en-dessous de notre niveau sur le plan défensif", a convenu le technicien, qui a regretté le fait que la production offensive n'ait pas été plus rapide dans la rencontre. "On savait qu'on avait un sprint à jouer contre quelqu'un qui courait très vite et en plus on a pris 10 mètres de retard donc forcément cela allait être très compliqué, mais malgré tout je pense qu'il y avait des choses à faire sur le plan offensif, à condition d'avoir mieux défendu".
Après ce revers, Pierre Sage a refusé de voir les choses de façon négative, et a affirmé toujours penser à l'Europe, située à 6 points en championnat, et encore possible dans le cas d'un succès face au PSG, le 25 mai prochain lors de la finale de la Coupe de France. "On était en mort clinique, les funérailles étaient presque organisées, mais on s'est relevé et à la surprise de tout le monde, on a commencé à marcher et après on a couru un petit peu", a affirmé Sage, qui a conclu : "Ce n'est pas la défaite de ce soir (dimanche, ndlr) qui doit remettre en cause tout ce parcours et surtout ce n'est pas la défaite de ce soir qui doit remettre en causes nos 7 derniers matchs. On est toujours dans les temps de passage".