Paris 2024 : Ngapeth candidat pour être porte-drapeau

Paris 2024 : Ngapeth candidat pour être porte-drapeau ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 04 avril 2024 à 16h48

Earvin Ngapeth s'est à son tour porté candidat pour être porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. L'Equipe révèle ce jeudi que le joueur vedette de l'équipe de France de volley a envoyé un mail au DTN de sa Fédération pour l'avertir de sa candidature.

Et un candidat potentiel de plus sur la liste. A son tour, Earvin Ngapeth a rejoint les nombreux noms pour porter le drapeau de la délégation française lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Nos confrères de L'Equipe révèlent ce jeudi que le joueur vedette de l'équipe de France de volley (327 sélections) serait lui aussi intéressé par la perspective d'être porte-drapeau lors de la cérémonie d'ouverture de l'événement, programmée le 26 juillet prochain. Toujours selon le quotidien, la star des Bleus, sans toutefois dévoiler publiquement encore son désir d'être porte-drapeau, aurait adressé un mail à la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de volley pour lui faire part de sa candidature. Et, toujours à en croire L'Equipe, la FFV ayant validé le choix de Ngapeth, la candidature de ce dernier serait désormais en passe d'être transmise au CNOSF, appelé à trancher. Dans la balance, le passé et le palmarès de l'actuel joueur du Halkbank Ankara, en Turquie, où le natif de Saint-Raphaël peut toujours viser le doublé d'ici à la fin de la saison, pourraient jouer en sa faveur.

Le "CV" de Ngapeth, trop lourd dans la balance ?

D'autant que l'ancien joueur de Tours a conduit à Tokyo l'équipe de France à son premier sacre olympique, qu'elle défendra cet été dans la capitale. En revanche, même si le casier de Ngapeth est vierge, son agression sur un contrôleur SNCF en 2015, deux ans après une rixe en boîte de nuit et quatre ans avant de passer une nuit en prison au Brésil suite à une accusation de harcèlement sexuel, pourrait lui coûter cher dans ce désir de devenir le premier porte-drapeau français issu du volley. Certes, le meilleur volleyeur tricolore de l'histoire a été relaxé de toutes les charges qui le poursuivaient. Toutefois, le CNOSF a décidé d'écarter de la course au drapeau les athlètes condamnés à des peines lourdes, et le "CV" de Ngapeth, même avec un casier vierge, pourrait l'obliger à renoncer à son rêve. Mais attendons déjà de savoir si le CNOSF validera sa candidature.

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