Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 08 mars 2024 à 11h24
Après avoir vu sa suspension pour dopage être réduite ce mardi, ce qui lui permet de rejouer dès qu'elle le souhaite, Simona Halep a reçu une invitation pour disputer le tournoi de Miami dans deux semaines.
Cela n'a pas trainé ! Mardi, Simona Halep apprenait que sa suspension pour dopage passait de quatre ans à neuf mois, avec effet rétroactif, ce qui lui permettait de reprendre sa carrière avec effet immédiat. Jeudi, les organisateurs du tournoi WTA 1000 de Miami, qui débutera dans un peu moins de deux semaines, lui ont accordé une invitation pour le tableau principal. "Je suis ravie de vous faire savoir à tous que je ferai mon retour sur le circuit WTA dans deux semaines à l'occasion de l'Open de Miami", écrit la joueuse roumaine de 32 sur son compte Instagram. Merci au tournoi de m'avoir donné cette opportunité et j'ai hâte d'être de retour sur le court et en compétition. À bientôt !" Absente du circuit depuis août 2022, Simona Halep n'est actuellement plus classée. Si elle veut remonter dans la hiérarchie du tennis féminin, celle qui était n°7 mondiale au moment où ses soucis ont commencé devra compter sur des invitations de la part des tournois, que ce soit pour entrer dans le tableau principal ou celui des qualifications, ou bien retourner sur le circuit secondaire pour accumuler les victoires et donc les points qui la feront revenir, ou pas, au premier plan.
Quid de Roland-Garros ?
Rien que sa présence au premier tour à Miami lui permettra de glaner dix points et donc de retrouver un classement, et avec une victoire, elle serait déjà autour de la 800eme place mondiale. Durant toute sa suspension, Simona Halep a souvent montré sur les réseaux sociaux qu'elle continuait à s'entraîner, mais dans quel état de forme sera-t-elle en compétition ? On sera rapidement fixé. Nul doute que d'autres tournois lui attribueront des invitations, d'autant que se profile la saison sur terre battue où elle a souvent brillé, avec notamment des victoires à Madrid, Rome et Roland-Garros. Si on peut imaginer que le tournoi espagnol et le tournoi italiens lui accorderont une wild-card, qu'en sera-t-il du Grand Chelem français ? On se souvient qu'en 2016, Maria Sharapova avait été contrôlée positive à un produit interdit (le meldonium, qui venait tout juste d'être placé sur la liste des produits prohibés) et avait été suspendue quinze mois. Invitée à Stuttgart, Madrid et Rome, elle ne l'avait pas été à Roland-Garros, le président de la FFT de l'époque Bernard Giudicelli estimant que "le tournoi investit beaucoup dans la lutte contre le dopage et il ne pouvait pas être concevable de prendre une décision qui y aurait contrevenu." Son successeur Gilles Moretton pensera-t-il la même chose ?