Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 30 septembre 2021 à 19h29
Thayane Lima, qui était la petite amie de l'espoir brésilien Thiago Seyboth Wild, charge très lourdement ce dernier, qui l'aurait violentée et harcelée psychologiquement. En donnant des détails qui font assez froid dans le dos.
Le Brésilien Thiago Seyboth Wild porte malheureusement bien la deuxième partie de son nom, en tout cas en anglais, à traduire littéralement en "sauvage" : le 129eme joueur mondial, âgé de 21 ans, est accusé par son ex-petite amie Thayane Lima de violences physiques et psychologiques, ainsi que l'influenceuse l'a révélé sur son compte Instagram dès le mois d'août. En plus d'évoquer des tromperies, elle a apporté plus de précisions (pour UOL) : "Il a tout changé dans ma vie. Pour commencer, je ne pouvais plus mettre de décolleté, puis c'était même impossible d'aller à la plage sans bikini. J'avais toujours de longs ongles, mais il préférait les courts... Si mon opinion politique n'était pas la même que la sienne - et ce n'était effectivement pas le cas -, il me disait que j'étais stupide et que je n'avais qu'à rester avec les putains de noirs."
"Il me poussait, me tirait les cheveux, me traitait (...) Il a tout coupé, y compris ma carte de crédit"
Le vainqueur de l'US Open juniors en 2018, moment où il s'est classé meilleur joueur brésilien à l'ATP, a aussi remporté le tournoi de Santiago l'an dernier. La plaignante poursuit en assurant que Seyboth Wild lui a presque cassé un doigt : "Il était juste fâché car j'avais posté une photo sur les réseaux toute seule, et donc pas avec lui. On dînait avec ses parents et il a fortement serré ma main, mon doigt est devenu violet et gonflé. Quand il était en colère, il me poussait, me tirait les cheveux, me traitait de salope, poubelle, idiote... Lorsqu'il voyageait, je ne pouvais pas sortir de chez moi."
Elle conclut en admettant qu'elle était "financièrement dépendante de lui" : "J'ai donc arrêté de travailler sur Instagram, à sa demande. Puis ses parents m'ont assuré qu'ils m'aideraient matériellement et psychologiquement, mais ça n'est jamais arrivé. J'ai fini totalement sans aide, il m'a laissé sans aucun soutien. Il a tout coupé, y compris ma carte de crédit, qui était ma seule possibilité de m'acheter à manger ou des soins si j'en avais besoin." Le dossier est entre les mains de la justice de leur pays.