Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Houdet, l'inoxydable

Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Houdet, l'inoxydable ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 17 juillet 2024 à 12h08

Alors qu'il va participer à ses cinquièmes Jeux Paralympiques à Paris, Stéphane Houdet (53 ans), 8e mondial en tennis-fauteuil, se voit bien continuer jusqu'en 2032.

Une nouvelle médaille pour Stéphane Houdet ? A 53 ans, le joueur de tennis-fauteuil va participer à Paris à ses cinquièmes Jeux Paralympiques. Porte-drapeau à Tokyo compte déjà trois médailles d'or, en double aux côtés de Michaël Jeremiasz (2008) puis avec Nicolas Peifer (2016 et 2020), et une autre en bronze, avec Jeremiasz, en 2012 à Londres, où il avait également décroché l'argent lors du tournoi de simple. Et celui qui occupe actuellement le huitième rang mondial a révolutionné le paratennis en se positionnant à genoux sur son fauteuil plutôt qu'assis.

"Je suis issu du tennis valide. Je cherche donc une position me permettant de pouvoir jouer en mimant la position du jeu debout. J'ai abandonné la selle de vélo au profit d'une selle de cheval. L'écartement, au niveau du bassin, ressemble beaucoup plus aux appuis du joueur de tennis. Mais je fais mes changements très progressivement pour ne pas occasionner de blessure", confie à Ouest-France le Nazairien, très porté sur les innovations techniques et technologiques.

Il a défendu Noah

Houdet, qui fera équipe en double avec le Sarthois Frédéric Cattanéo, se dit par ailleurs ravi d'évoluer sous les ordres de Yannick Noah, nommé capitaine de l'équipe de France de tennis-fauteuil. Un dernier vainqueur français de Roland-Garros qu'il avait défendu face à certaines critiques, qu'il juge injustes, après sa nomination. "Il arrive avec une expérience incroyable, avec un œil neuf. Il va pouvoir tester des choses avec nous. Le seul besoin qu'on avait, c'était celui d'un meneur d'hommes avec une dynamique de la gagne. Qui peut dire aujourd'hui que Yannick Noah est une mauvaise idée par rapport à ça ?", s'interrogeait-il dans le Parisien.

Ce vétérinaire, amputé de la jambe gauche suite à un accident de moto en 1996, et qui avait été suspendu pour défaut de localisation il y a trois ans, "n'envisage pas d'arrêter" après ces Jeux Olympiques de Paris, et se voit bien continuer à Los Angeles en 2028, et pourquoi pas à Brisbane quatre années plus tard. Il aurait alors 61 ans. Et combien de médailles olympiques en plus au palmarès ?

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