Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 17 février 2022 à 09h45
Malgré l'horaire matinal en Nouvelle-Zélande, Beauden Barrett, l'ouvreur des All Blacks, n'a rien raté de la belle victoire du XV de France contre l'Irlande lors du Tournoi des 6 Nations.
Alors que la Coupe du monde 2023 en France se rapproche petit à petit, Beauden Barrett épie logiquement la concurrence. Samedi dernier, lors de la 2eme journée du Tournoi des 6 Nations, les deux dernières équipes à avoir battu la Nouvelle-Zélande s'affrontaient au Stade de France. En effet, durant la dernière tournée d'automne, la France et l'Irlande ont dominé les All Blacks, respectivement 40-25 le 20 novembre et 29-20 quelques jours auparavant, le 13. Si face aux joueurs de Fabien Galthié, le joueur des Auckland Blues était absent à cause d'une commotion, il n'avait rien raté du spectacle. « Je ne pense pas que le Stade de France ait un équivalent dans le monde. Ce soutien incroyable des spectateurs français, il faudra qu'on fasse avec. L'équipe de France est en phase avec son public et je sais que l'entraîneur des Bleus y est pour beaucoup », a expliqué l'intéressé, alors que les Tricolores et les Néo-Zélandais ont rendez-vous le 8 septembre 2023 dans l'enceinte dyonisienne pour le match d'ouverture du Mondial.
« Villière me fait penser à Kolbe »
« Grand spectacle et gros match ! J'ai été impressionné par les Français qui sont parvenus à inscrire un essai très vite, mais tout autant par la capacité des Irlandais de réagir pour vite revenir au score. Un des gars qui m'a bluffé, c'est Gabin Villière (qui sera absent en Ecosse). Super joueur, très impressionnant malgré son gabarit modeste. Il me fait penser à Cheslin Kolbe, mais meilleur défenseur, très tenace et agressif. (...) Les Français, nous ont battus au cœur du terrain avec leur pack puissant et Dupont, qui distribuait les balles comme un sniper, combinait bien avec Ntamack. C'était très instructif de voir s'affronter ces deux équipes, a reconnu Barrett, qui s'était levé à 5h45 pour l'occasion, lors d'un entretien accordé à L'Equipe. Je remarque que la stratégie des Français correspond bien aux qualités de ses joueurs. Un pack puissant pour porter le ballon et un numéro 9 qui a une multiplicité d'options derrière. De gros porteurs, des trois-quarts qui évoluent dans une relative liberté, pas trop enfermés dans des structures de jeu. Ils demeurent imprévisibles. »