Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 02 décembre 2024 à 12h28
Après la large victoire du week-end dernier dans le derby, le Stade Français se prenait à rêver de faire chuter Bayonne à Jean-Dauger dimanche soir. A la place, les Parisiens ont concédé une embarrassante sixième défaite (21-13) en autant de déplacements. L'ancien Bayonnais Pierre Huguet avait du mal à avaler la pilule.
L'embellie n'a pas duré bien longtemps. Une semaine très précisément. Le temps pour ce Stade Français qui avait retrouvé le sourire et beaucoup d'espoirs au sortir d'un face au Racing 92 (10eme journée de Top 14) qu'il avait nettement dominé (40-24) sur la pelouse du stade Jean-Bouin de retomber dans ses travers sur la pelouse de Bayonne dimanche soir et de subir sa sixième défaite en déplacement (21-13). Les Parisiens, toujours au point mort à l'extérieur (aucun point sur trente possibles), rêvaient de devenir la première équipe à faire tomber dans son antre de Jean-Dauger cet Aviron toujours invaincu à domicile. C'est raté. Au grand dam de l'ancien Bayonnais Pierre Huguet aujourd'hui au Stade Français et d'autant plus déçu que la première mi-temps réalisée par les Soldats Roses (10-10 à la pause) pouvait augurer d'un tout autre résultat. "Franchement, c'est embêtant, parce qu'on est devant à la mi-temps. Après, c'est vrai qu'en début de seconde période, on n'est pas forcément récompensés. La pièce ne tourne pas forcément pour nous (...) C'est vraiment dommageable, j'aurais aimé qu'on revienne avec un point", déplorait sur Canal Plus le troisième ligne aile dont l'unique plaisir venait du fait d'avoir retrouvé Jean-Dauger le temps d'une soirée. D'autant que les supporters basques lui ont réservé un très bel accueil pour son retour.
Huguet : "Mon retour à Bayonne ? J'ai pris beaucoup de plaisir"
"Ca m'a fait beaucoup plaisir, parce que c'est un public de connaisseurs. Ca a été ma maison pendant deux ans et j'ai pris beaucoup de plaisir, donc j'apprécie d'autant plus." L'acte 2, en revanche, au même titre que ses faits de jeu, reste en travers de la gorge d'Huguet. "Ils marquent cet essai qui est mérité. Après, il y a en en-avant de Cassiem qui n'est pas forcément vu, mais bon, ça reste le jeu. Et il y a cet essai qui nous est refusé et qui derrière peut donner une autre face au match." Louis Carbonel aurait pu, lui, relancer les Parisiens à dix minutes de la fin alors que Bayonne ne comptait encore qu'un essai d'avance (18-13). Malheureusement pour le 12eme du classement, l'ouvreur qui n'avait encore rien raté au pied depuis le coup d'envoi a manqué une pénalité presque enfantine face aux poteaux. Avant cela, les joueurs de la capitale avaient perdu Julien Delbouis, blessé pendant l'échauffement puis Sergo Abramashvili, cinq minutes seulement après l'apparition du Géorgien sur la pelouse. Une soirée à vraiment oublier.