Guillaume MARION, Media365 : publié le mardi 30 novembre 2021 à 17h50
Lors d'une interview sur RMC Sport, Gaël Fickou, le centre du Racing 92, est revenu sur l'affaire autour du chambrage de Teddy Thomas lors de la défaite contre Bordeaux-Bègles (14-37).
Décidément, le chambrage de Teddy Thomas fait beaucoup parler. Lors de la rencontre de Top 14 dimanche soir entre le Racing 92 et l'Union Bordeaux-Bègles (14-37), l'ailier français a eu un juste envers Santiago Cordero qui n'est pas passé inaperçu. Celui-ci a eu lieu en première période, quand tout allait encore bien pour les joueurs de Laurent Travers (14-6), qui ont ensuite été renversés après la pause par des Girondins déchainés (0-31). « On ne prend personne pour des cons. On joue au rugby à fond. Je ne sais pas du tout pourquoi il a dit ça. (...) Mais je ne pense pas du tout qu’on les ait pris pour des cons. On n’a jamais manqué de respect à qui que ce soit. Je trouve ça dommage de dire ça tout simplement », a expliqué ce mardi Gäel Fickou, lors d'un entretien accordé à RMC Sport, au sujet de propos tenus après la rencontre par Christophe Urios, le manager de l'UBB.
« Il n’y pas eu mort d’homme »
« Sincèrement, je ne pense pas qu’il ait voulu manquer de respect aux Bordelais. C’est un geste comme il peut le faire. C’est son caractère. (...) Comme je disais, Teddy attire énormément la lumière. Quand il fait quelque chose, c’est décuplé. On en fait un peu trop sur lui. Quand il marque un essai et qu’il fait un petit cœur pour un petit malade, on dit qu’il se la pète, alors que c’est une pensée positive. A chaque fois, c’est démesuré sur lui. (...) Ça n’a pas sa place dans le rugby, un sport avec beaucoup d’humilité et de respect pour l’adversaire, a par la suite déclaré le centre du XV de France, qui a donc pris la défense de son coéquipier. Mais ça peut arriver parfois de perdre le fil et de faire une bêtise. Il s’est excusé. Basta, et on passe à autre chose. Il n’y pas eu mort d’homme, il n’a pas craché sur quelqu’un, il n’a pas parlé mal à quelqu’un. En soi, il n’a pas fait quelque chose de très grave. Ce n’est pas bien mais ce n’est pas non plus l’affaire du siècle. » Fin de l'histoire ?