Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 18 avril 2024 à 17h35
Le troisième ligne du Racing Siya Kolisi, double champion du monde et premier capitaine noir de l'histoire des Springboks, figure dans les Top 100 des personnalités les plus influentes de l'année du célèbre magazine Time.
Une belle consécration. Sacré champion du monde pour la deuxième fois en octobre dernier, Siya Kolisi, premier capitaine noir de l'histoire des Springboks, figure dans le Top 100 des personnalités les plus influentes du prestigieux magazine Time, dans la catégorie « innovateurs ». Le troisième ligne du Racing 92, qui a rejoint le club francilien après le Mondial, est "l'incarnation de l'espoir à une époque où de nombreux Sud-Africains ont du mal à en garder un seul", comme l'écrit son compatriote Trevor Noah, comédien et humoriste qui a notamment animé l'émission américaine satirique le « Daily Show », qui ajoute que "grâce à sa sagesse et à son humilité, Siya nous a appris ce que devrait être un capitaine puissant : quelqu'un qui sert et inspire ceux qu'il dirige. Et pour lui, diriger une équipe dans un sport historiquement blanc, être aimé et adoré par les fans de toutes les races, est un immense exploit."
"Un honneur incroyable"
Le principal intéressé à lui réagi sur Instagram. "Être nommé dans le Top 100 de Time est un honneur incroyable, qui me rend profondément humble. C'est une responsabilité profonde que d'être aux côtés de personnes qui consacrent leur vie à enrichir les autres. Cette reconnaissance n'est pas seulement pour moi ; elle reflète les nombreux individus et communautés qui ont afflué en moi et m'ont façonné pour devenir la personne que je suis et que je deviens. Je suis reconnaissant à Time Magazine d'avoir souligné l'importance de la compassion et du service dans notre monde", a écrit Kolisi sur le réseau social. A noter que celui qui reconnaissait lors de la Coupe du monde qu'il était "difficile d'être le premier capitaine noir" de l'Afrique du Sud ne le sera désormais plus, Rassie Erasmus, le sélectionneur des Springboks, préférant que le capitaine soit un joueur évoluant au pays.