Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mardi 09 avril 2024 à 22h03
Plusieurs mois après, on en apprend plus sur les secrets de la victoire de l'Afrique du Sud aux dépens de l'équipe de France en quart de finale de la Coupe du Monde 2023.
Le 28 octobre dernier, l'Afrique du Sud a décroché la 4eme Coupe du Monde de son histoire . Au Stade de France, les Springboks battaient d'un point la Nouvelle-Zélande (12-11) et raflaient la mise une nouvelle fois après ses triomphes de 1995, 2007 et 2019. Les partenaires de Siya Kolisi, passé depuis au Racing 92, s'imposaient alors pour la 3eme fois de suite avec un seul petit point de mieux dans la compétition. En demi-finales, l'Afsud avait dominé l'Angleterre (16-15). Auparavant, elle avait écoeuré le XV de France sur le score de 29-28 . Un résultat toujours difficile à digérer pour les Bleus, plusieurs mois après...
Des mouvements répétés sur PlayStation
En ce début avril 2024, on en apprend davantage sur cette rencontre. Un documentaire retraçant le parcours des Boks au Mondial disputé en France livre en effet les secrets de la victoire sud-africaine. Dans ce document, nommé « Chasing the Sun 2 », on saisit à quel point l'encadrement de l'Afrique du Sud s'est avéré particulièrement pointilleux. Une exigence et une précision au niveau des détails teintée de paranoïa. Dans la semaine précédant le choc contre les joueurs de Fabien Galthié, les Boks ont ainsi répété leurs mouvements... dans les jardins et halls d'hôtels plutôt que sur les terrains. Ils se sont même exercés sur PlayStation !
Dupont particulièrement surveillé
Dans le documentaire, on peut ainsi voir les Springboks mettre au point leurs combinaisons dans la salle commune - et dans un climat studieux - avec les manettes dans leurs mains. Les Sudafricains ont aussi appréhendé la future chaude ambiance du Stade de France sous la houlette de leurs techniciens Jacques Nienaber et Rassie Erasmus. « Les coachs nous ont préparés toute la semaine en mettant la Marseillaise en boucle pendant les entrainements, en mettant les chants allez les Bleus à fond », narre Kolisi. On apprend aussi qu'Antoine Dupont était très craint malgré sa blessure précédente en début de tournoi. A la mi-temps du quart de finale, Erasmus a enjoint ses joueurs à prêter une attention particulière à leurs plaquages sur le cador des Bleus. « Si Dupont a le ballon, plaquez-le plus haut. Si vous le prenez normalement, il arrivera toujours à faire vivre le ballon », détaille Erasmus, imité par son adjoint, l'Irlandais Felix Jones.