Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 27 janvier 2024 à 14h48
Rassie Erasmus, redevenu sélectionneur des champions du monde sud-africains, est à l'hôpital après avoir subi des "brûlures chimiques" en utilisant un détergent "puissant".
Toujours directeur du rugby sud-africain et redevenu sélectionneur des Springboks après leur nouveau sacre mondial, Rassie Erasmus a été victime de "brûlures chimiques" après un accident dont on ne sait aujourd'hui pas grand-chose. Ce sont les Springboks qui l'ont annoncé via un message laconique publié sur les réseaux sociaux. "Rassie Erasmus, le directeur du rugby sud-africain, se rétablit à l'hôpital suite à une procédure médicale pour des brûlures chimiques subies lors d'un accident exceptionnel, en utilisant un produit détergent puissant. Il est par ailleurs en bonne santé et espère retourner travailler à temps plein d'ici quelques semaines", peut-on ainsi y lire.
Directeur du rugby depuis 2017
L'ancien flanker, qui compte 36 sélections avec les Springboks, a ensuite occupé différents postes au sein de la sélection, notamment comme conseiller technique, avant d'être nommé directeur du rugby en 2017. Il avait pris la tête des Springboks l'année suivante, et remporté le titre de champion du monde en 2019. Redevenu ensuite directeur du rugby, il cumule désormais cette fonction avec celle de sélectionneur suite au départ de Jacques Nienaber pour la province irlandaise du Leinster après le sacre acquis lors du dernier Mondial en France.
Des sorties polémiques
Une compétition lors de laquelle Erasmus (51 ans) a encore fait polémique avec ses fameuses sorties, lui à qui on reproche souvent son manque de fair-play ou encore ses critiques envers les arbitres sur les réseaux sociaux. En décembre 2022, il avait d'ailleurs été suspendu deux matchs par World Rugby après avoir publié des tweets remettant en question les décisions de Wayne Barnes lors de la défaite de son équipe contre le XV de France à Marseille. L'arbitre anglais révélait ensuite qu'il avait failli mettre un terme à sa carrière. Car il n'avait été pas le seul à être pris à partie après les critiques d'Erasmus. Ses enfants ont ainsi été menacés sur les réseaux sociaux, tout comme sa femme.