Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 28 novembre 2024 à 22h46
Vainqueur à l'aller en Allemagne, le PSG a bu la tasse en revanche (37-34) ce jeudi soir à Coubertin face à un Füchse Berlin emmené par un supersonique Lasse Andersson (13 buts). Les Parisiens, qui ont complètement manqué leur fin de match, concèdent leur deuxième défaite de rang et reculent à la troisième place du groupe B.
La soirée avait tout pour être belle pour ce PSG qui s'était imposé (40-38) de deux buts sur le parquet des Allemands le 28 octobre dernier (6eme journée) et espérait bien profiter des retrouvailles avec le Fuchse Berlin pour lui faire mordre de nouveau la poussière, cette fois à Coubertin, ce jeudi à l'occasion de la 12eme journée de Ligue des Champions. Le scénario escompté par les Parisiens et leurs supporters n'a malheureusement pas eu lieu. Giflés au Portugal par le Sporting (39-28) lors de la dernière journée, les joueurs de la capitale ont enregistré une nouvelle désillusion en s'inclinant pour la troisième fois depuis le début de la compétition (37-34), face à des Berlinois portés pendant toute la soirée par un impitoyable Lasse Andersson. Incroyable artificier, en particulier de loin, le Danois a fait vivre un enfer au PSG et à ses gardiens, avec treize buts marqués sur quatorze tentatives à l'arrivée. L'incontestable homme du match ne constitue pas l'unique raison de ce nouveau revers qui fait perdre à ces Parisiens désormais troisièmes du groupe B la deuxième place du classement de la poule.
Les parades de Palicka n'ont pas suffi
Jeudi, c'est en effet toute cette équipe berlinoise extrêmement à l'aise collectivement également qui est venu jouer un vilain tour aux champions de France et à un Kamil Syprzak (7 buts malgré tout) qui avait mis du temps à régler la mire et a raté dans les derniers instants un face à face qui coûte cher aux Parisiens, même si ces derniers, menés d'un but à la pause (19-18) après ce but sensationnel de 32 mètres de Wiedse semblaient déjà très mal en point. Ce n'est pourtant pas faute pour Andreas Palicka, auteur de nombreuses parades, d'avoir sorti le grand jeu pour tenter de maintenir l'espoir du côté de son équipe, qui n'avait mené que rarement dans cette partie. A l'image de ce PSG qui s'est écroulé dans les dernières minutes, tandis que ce diable d'Andersson continuait de se faire aussi cruel, le gardien suédois a lâché du lest au pire moment. Berlin, qui revient à deux points de sa victime du soir, semblait de toute façon plus fort jeudi. Son canonnier danois, lui, l'était davantage que tout le monde sur le terrain, c'est indubitable, et Paris a vécu un petit cauchemar de nouveau.