Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 23 octobre 2024 à 14h40
Avant son premier match mercredi, Zaccharie Risacher, n°1 de la dernière draft, s'est confié sur la façon dont il aborde son arrivée en NBA.
C'est parti pour la grande aventure. Ce mercredi, le jeune Français Zaccharie Risacher, aujourd'hui âgé de seulement 19 ans et n°1 de la draft du mois de juin dernier, débute officiellement sa carrière en NBA, sous les couleurs de la franchise des Hawks d'Atlanta, contre celle des Nets de Brooklyn. Avant de faire le grand saut, le jeune talent a accordé un entretien à l'AFP, ce mardi, du côté du centre d'entraînement de son équipe, situé dans le nord-ouest d'Atlanta dans l'Etat de Géorgie aux Etats-Unis. Le fils de l'ancien international tricolore Stéphane Risacher ne pense pas que le destin ait joué un rôle dans son arrivée au sein de la prestigieuse Ligue de basket : "Je sais que je suis là où je suis à cause de moi. Personne ne m'a obligé, personne n'a travaillé à ma place. Je pense vraiment que je me suis créé cette opportunité, ce n'était pas forcément écrit d'avance. Mais dans un second temps, après avoir décidé, petit, de vouloir suivre cette voie-là, j'ai aussi été très bien accompagné. Avec mon cadre familial et l'expérience que mon père a pu m'apporter, dès que j'ai décidé de m'y mettre à fond, j'ai été très bien entouré, que ce soit pour me conseiller sur le terrain ou même en dehors."
Risacher : "C'est vrai que c'est un changement"
Zaccharie Risacher s'est également confié sur la façon dont il a abordé son arrivée au sein de la NBA : "Honnêtement, je me suis plus concentré sur le basket, même si c'est vrai que j'ai pu expérimenter depuis quelques mois le fait qu'il n'y a pas que le basket. J'ai fait mon premier déménagement tout seul. (...) C'est vrai que c'est un changement. Et faire ça dans un autre pays, dans une autre langue, c'est assez compliqué. Je suis bien entouré. L'équipe m'aide aussi beaucoup. Je suis très reconnaissant de ça. J'ai l'impression qu'au fur et à mesure j'arrive à progresser. Le plus important, c'est de travailler avec ses coéquipiers, c'est d'oser poser des questions."