Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 31 août 2024 à 10h13
De retour aux Jeux Paralympiques pour la première fois depuis 2004, l'équipe de France de basket-fauteuil a débuté par une défaite contre le Canada (68-83), dans une ambiance incroyable à Bercy. Une ferveur qu'il va falloir apprivoiser.
Ils auront tenu une mi-temps face au Canada, pour leur grand retour aux Jeux Paralympiques. En tête de deux longueurs lors du retour aux vestiaires (41-39), les Bleus du basket fauteuil ont ensuite sombré vendredi soir à Bercy, pour s'incliner au final de 15 points (68-83). Une défaite finalement logique pour cette équipe qui n'avait plus fréquenté les Jeux depuis ceux d'Athènes, en 2004. Nicolas Jouanserre, beaucoup mieux tenu par ses adversaires après la pause, a pourtant tout donné, finissant meilleur marqueur du match, à égalité avec le Canadien Colin Higgins, en inscrivant 38 points, avec un parfait 5/5 à 3 points. Mais cela n'aura donc pas suffi.
"Il faut qu'on se détende"
Comme ses coéquipiers, à l'image de Sofyane Mehiaoui, il avoue avoir été impressionné par l'ambiance de la salle du sud-est de Paris, au sein de laquelle avaient pris place 12 276 spectateurs, soit plus que lors du quart de finale des derniers JO entre les Bleus de Victor Wembanyama et le Canada. Des spectateurs qui ont beaucoup soutenu les Tricolores, ce qui a parfois surpris ces derniers, a reconnu Jouanserre, peu habitué, comme ses partenaires, à une telle ferveur. "Au niveau des émotions, c'était assez énorme, mais je pense qu'on était crispés, tendus, et ça nous a fait défaut sur des shoots trop courts. Il faut qu'on se détende", a-t-il ensuite déclaré, rapporte France Info.
"Maintenant c'est bon, on a vu Bercy, on a vu l'ambiance, on en a pris plein la figure, et il faut lâcher les chevaux", poursuit-il. Les Bleus du basket fauteuil vont alors l'occasion de se refaire dès samedi, contre l'Allemagne, avant de clôturer cette première phase lundi face à la Grande-Bretagne, médaillée de bronze il y a trois ans à Tokyo. Le capitaine Audrey Cayol et ses coéquipiers parviendront-ils à dompter l'ambiance, en plus des adversaires ?