Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 13 juillet 2024 à 18h25
Spectateur privilégié des 24 Heures du Mans en juin dernier, Pierre Gasly a récemment confié qu'une participation à la classique mancelle est une possibilité qu'il ne compte pas écarter.
L'endurance automobile vit un nouvel âge d'or. Avec l'arrivée de la nouvelle réglementation en 2022, de nombreux constructeurs ont décidé de se lancer dans la discipline, dont notamment Ferrari, Porsche ou Alpine. Mais cela relance également l'intérêt des pilotes de tous horizons, notamment en ce qui concerne les 24 Heures du Mans. Alors que Nico Hülkenberg a réussi à allier la F1 et la classique mancelle, s'imposant en 2015 avec Porsche, Fernando Alonso y a également fait un crochet lors de sa période loin des monoplaces. Toutefois, alors que Max Verstappen n'a pas fermé la porte à l'idée de disputer des courses d'endurance une fois sa carrière en F1 achevée, c'est au tour de Pierre Gasly d'évoquer son intérêt pour cette discipline qui revit totalement après de longues années difficiles. « Je pense que c'est le rêve de chaque enfant, a-t-il confié dans un entretien accordé à Eurosport. En fait, j'ai vécu cinq ans au Mans, j'ai étudié ici, et je me sens assez proche de cette ville et de ce circuit. C'est sûr, ce sera un rêve de gagner Le Mans un jour. Nous verrons bien. » Toutefois, alors qu'il vient de prolonger son contrat avec Alpine, le natif de Rouen compte se concentrer « entièrement sur la Formule 1 ».
Gasly ouvre la porte mais pas dans l'immédiat
Un crochet par l'endurance n'est donc « pas vraiment dans les tuyaux » à court ou moyen-terme. Venu dans la Sarthe lors de l'édition 2024 des 24 Heures du Mans pour soutenir l'écurie Alpine, Pierre Gasly a confié que cela lui a donné le goût de participer à l'épreuve centenaire à l'avenir. « Il est certain qu'en voyant ces gars, alors que je me promène en basket et en jean, je ne me sens pas bien, alors j'espère qu'un jour je serai capable d'être dans une bonne voiture pour participer au Mans », a affirmé le vainqueur du Grand Prix d'Italie en 2020 avec AlphaTauri. Néanmoins, il ne cache pas que cela serait un véritable défi tant les différences avec la F1 sont profondes. « En tant que pilote de course, je suis conscient de la difficulté de la tâche et j'espère que les téléspectateurs s'en rendent compte aussi, parce que c'est difficile, affirme le pilote Alpine. Se concentrer pendant une heure et demie est un grand défi, mais se concentrer pendant 24 heures et partager la voiture... Ces gars-là sont les mieux placés pour l'expliquer, mais j'ai beaucoup de respect pour eux. » Il faudra donc attendre pour voir Pierre Gasly au départ des 24 Heures du Mans et peut-être face à Max Verstappen ou encore Charles Leclerc.