Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 13 septembre 2024 à 19h03
Au lendemain du nouveau sacre olympique pour l'équipe de France masculine, Andrea Giani, le sélectionneur italien des Bleus, a été logiquement reconduit dans ses fonctions. Ce n'a pas été le cas en revanche d'Emille Rousseaux, qui arrête là son aventure à la tête des Bleues.
Andrea Giani reconduit, Emile Rousseaux passe la main. Sans surprise, l'état des lieux mené par la Fédération française de volley autour de l'avenir des deux sélectionneurs des équipes de France a donné lieu aux conclusions attendues. A savoir que Giani, l'entraîneur italien de ces Bleus parvenus héroïquement à conserver leur titre olympique obtenu à huis clos à Tokyo, a été logiquement invité à prolonger l'aventure sur le banc tricolore, qu'il avait rejoint en 2022. "Au début de cette saison, il était primordial d'améliorer les points faibles afin d'être imbattables sur le terrain. Nous avons donc construit tous ensemble notre système de jeu, ce qui nous a permis d'arriver au plus beau des résultats avec une médaille d'or en Ligue des Nations et le doublé olympique tant espéré. Aujourd'hui, je suis très heureux et honoré de pouvoir continuer à être l'entraîneur de cette fantastique équipe et je remercie notre président Éric Tanguy pour sa confiance." L'aventure se termine en revanche pour son homologue de l'équipe de France féminine, arrivé en 2018 dans le cadre du projet "Génération 2024".
Tanguy "très reconnaissant du travail mené d'une main de maître par Rousseaux"
A l'aube du premier Mondial de l'histoire pour les Bleues, en 2025, et en dépit du superbe travail réalisé par Rousseaux, qui a notamment propulsé les Françaises dans le Top 20 mondial, il a été décidé d'apporter un nouvel élan. "Nous devons écrire la suite, et structurer un nouveau projet, avec de nouveaux objectifs ambitieux. L'équipe de France a bien grandie, et doit poursuivre son développement dans les années à venir, riche de l'empreinte laissée par Émile", indique la DTN Axelle Guiguet, tandis que le partant souhaite "bon vent au volley français, et plus particulièrement au volley féminin", lui qui assure qu'il restera un "supporter inconditionnel des Bleues". Eric Tanguy se dit quant à lui "très reconnaissant du travail mené d'une main de maître par Émile Rousseaux", qu'il "remercie chaleureusement pour son investissement durant toutes ces années."