Paris 2024 : Les mascottes des JO s'arrachent

Paris 2024 : Les mascottes des JO s'arrachent ©Panoramic, Media365
A lire aussi

Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 23 décembre 2023 à 12h27

Les Phryges, mascottes officielles des Jeux Olympiques de Paris 2024, rencontrent un vrai succès pour les fêtes de fin d'année.

"C'est vraiment le produit phare". Edouard Bardon, directeur des licences et des boutiques officielles de Paris 2024, a expliqué à RMC que les "Phryges", ces peluches de bonnets phrygiens choisies comme mascottes des prochains Jeux Olympiques, rencontraient un franc succès pour ces fêtes de fin d'année : "Elle fonctionne partout, à la fois à la boutique officielle mais également en grande surface ou en ligne. C'est vraiment le produit phare, celui qui s'adresse à tout le monde, qui est facile à offrir."

"On a beaucoup livré pour ce Noël, plus de 2 000 boutiques distribuent les Phryges. Ce sont plusieurs centaines de milliers de pièces qui ont été vendues", confirme Alain Joly, le président de Doudou et Compagnie, l'entreprise française sélectionnée pour élaborer les mascottes de ces JO parisiens, sous licence officielle. 75 % de sa production des Phryges est réalisée dans son usine chinoise, ce qui n'a pas manqué de faire polémique, alors que les 25 % restants le sont dans ses usines d'Ille-et-Vilaine, qui "tournent à fond".

De 15 à 789 euros

"Notre volonté était que les mascottes ne soient pas liées uniquement au temps fort de l'événement, d'où la collection que l'on a développée. Les Phryges seront au pied du sapin pour ce Noël 2023" poursuit Alain Joly, dont la société va produire plus de 2 millions de pièces de "Phryges" en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024. Des mascottes qui se déclinent sous plusieurs formes, de 10 cm à 1,50m, avec des prix variant de 15 à 789 euros.

Et ces bonnets phrygiens représentent une vraie "fierté" pour celles et ceux qui les fabriquent, à l'image de la couturière Mélanie Desmots, interrogée par Le Monde. "Les JO, c'est emblématique. Il y a une fierté de participer et d'y mettre notre petite touche. On a l'impression de faire partie du gros engrenage", confiait-elle ainsi le mois dernier.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.