Volley (H) : " Du bonus " pour Ngapeth, " des survivants " pour Tillie

A lire aussi

Guillaume MARION, Media365 : publié le dimanche 01 août 2021 à 11h20

Battue par le Brésil (2-3) mais qualifiée pour les quarts de finale à Tokyo, l'équipe de France de volley pouvait sa savourer sa qualification, à l'image d'Earvin Ngapeth et Laurent Tillie.

La France à qui perd gagne. Malmenés dans ces Jeux d'été 2020 à Tokyo, les Bleus verront bien les phases finales en volley. « On est super content de se qualifier pour les quarts de finale. On aurait aimé gagner ce match pour avoir un quart plus abordable, mais on n'a peur de personne. C'était l'objectif de sortir de cette poule, maintenant ce n'est que du bonus, du plaisir. Sur les hauts et les bas, je pense qu'il y a vraiment de la fatigue, physique, mentale. On a joué les Russes il y a un tout petit peu plus de 24h, très tard, derrière on n'a pas beaucoup dormi. C'était important de se battre aujourd'hui, je pense que c'est pour ça que c'était en courant alternatif. Je ne pense pas qu'on fasse un super match, mais juste avec l'état d'esprit, le plaisir, on arrive à aller chercher deux sets au Brésil, c'est du positif pour la suite du tournoi. Personnellement je me sens mieux, mais tout va ensemble, c'est au niveau de l'état d'esprit, du plaisir, de prendre du kiff », a notamment confié Earvin Ngapeth.

Tillie : « On est des survivants »

« On espérait ne pas recroiser ce fantôme (le Brésil avait éliminé les Bleus à Rio en 2016, ndlr). C'est pourquoi nous ressentons beaucoup de bonheur, dans la défaite, car cette qualification en quarts, il a fallu aller la chercher. C'est un véritable exploit. Ce match a été un combat de titans, quand on voit les points, la durée... Il nous fallait deux sets et ç'a été indécis, on est mené 1-0, on revient à 1-1, on est à nouveau dominé 1-2 et on recolle au prix d'un énorme effort. Finalement une fois au tie-break, on a hésité entre vraiment le jouer à fond et mettre au repos les cadres, a reconnu Laurent Tillie, le sélectionneur, dans des propos recueillis par L'Equipe. Mais ce match était fou, et on avait envie d'aller au bout. Aujourd'hui, on est toujours dans la compétition. On est des survivants. On ne veut penser qu'au prochain match, à rien d'autre. On verra à quelle place on finit et qui on va jouer (Avec la 4eme place, la France affrontera la Pologne en quart de finale, ndlr). »

Vos réactions doivent respecter nos CGU.