Juba Touabi, Media365, publié le mardi 27 août 2024 à 18h45
Le Stade Brestois, malgré une qualification historique pour la Ligue des Champions, traverse un recrutement compliqué.
Le directeur sportif, Grégory Lorenzi, a récemment exprimé les difficultés du club à attirer de nouveaux talents, en dépit de la prestigieuse compétition européenne qui les attend. L'une des principales raisons de ces difficultés réside dans les exigences élevées des joueurs et de leurs entourages. Bien que la participation à la Ligue des Champions soit un atout indéniable, Brest reste un club à dimension "familiale" et ne dispose pas des moyens financiers habituels des clubs évoluant dans cette compétition.
Brest a du mal à convaincre
« Certains joueurs, ou leur entourage, te disent : 'C'est gentil d'avoir pensé à moi, mais ça ne m'intéresse pas.' Certains ne te répondent même pas ou alors te disent : 'C'est quoi le salaire ?' Cette année, on peut peut-être donner 100 000 euros, mais la saison prochaine, ça ne sera plus le cas. Sinon, à ce rythme-là, ce n'est pas dans trois ans, mais dans deux ans qu'on mettra la clé sous la porte », a confié le responsable brestois. Lorenzi a insisté sur la nécessité pour le club de ne pas prendre de risques financiers excessifs, afin de garantir sa pérennité à long terme.
Malgré ces contraintes, le Stade Brestois a réussi à réaliser quelques transferts cet été. Parmi les nouvelles recrues figurent Julien Le Cardinal, acheté pour 1,7 million d'euros, et Jordan Amavi, arrivé libre. Le club breton a également accueilli en prêt Ludovic Ajorque, Romain Faivre, Abdoulaye Ndiaye, et Abdallah Sima. Ces mouvements reflètent une approche prudente et mesurée du marché des transferts, adaptée aux moyens limités du Stade Brestois.