Axel Allag, Media365, publié le mardi 24 décembre 2024 à 09h00
Lundi, la FIFA a officialisé un changement provisoire concernant sa réglementation sur les transferts. Cela à quelques jours de l'ouverture du prochain mercato hivernal, mercredi prochain.
L'affaire Diarra engendre un nouveau mouvement, très tardif de la part de la FIFA. Le 4 octobre dernier, dans ce registre, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait estimé que deux articles du règlement de l'instance mondiale sur les transferts étaient "contraires" au droit de l'Union européenne et ainsi "de nature à entraver la libre circulation" des footballeurs professionnels. Lassana Diarra, ancien milieu de terrain du PSG ou encore de l'OM avait contesté pour rappel il y a dix ans les conditions de son départ du Lokomotiv Moscou pour rupture abusive alors que le club russe avait réclamé 20 millions d'euros à Diarra, finalement ramenés à 10,5 millions d'euros.
Un mercato d'hiver chamboulé
Tandis que, dans un premier temps, la FIFA avait pris la décision de geler les affaires liées aux règles sur les transferts, elle a de nouveau communiqué, lundi. Et l'instance internationale a donc modifié temporairement sa réglement en matière de transferts, sous la pression des clubs et à près d'une semaine de l'ouverture du prochain mercato d'hiver (le 1er janvier). "Ce cadre porte sur les règles régissant les indemnités pour rupture de contrat, la responsabilité conjointe et solidaire, les incitations à la rupture de contrat, les certificats internationaux de transferts et les procédures devant le tribunal du football, a résumé l'instance dans un communiqué. Il vise à instaurer davantage de clarté et de stabilité en vue des périodes d'enregistrement à venir ainsi qu'à maintenir des règles universelles", peut-on lire dans un communiqué officiel.
Ce dispositif décidé en urgence "après une consultation fructueuse des principales parties prenantes du football" selon le communiqué permet surtout de se conformer aux règles de la concurrence en vigueur dans l'UE. De son côté, la FIFPro, syndicat mondial des joueurs, n'a pas participé aux diverses discussions dans l'attente d'un accord global attendu.