Ligue Europa : L'OM, le souffle européen pour rebondir ?

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Clément Pédron, Media365, publié le mercredi 14 février 2024 à 22h30

L'Olympique de Marseille reçoit ce jeudi le Chakhtior Donetsk en seizièmes de finale de la Ligue Europa. Les Phocéens, en délicatesse en championnat depuis plusieurs semaines, veulent retrouver une belle dynamique.

Une statistique suffit à faire un état des lieux de l'Olympique de Marseille en ce moment. Les Olympiens n'ont plus gagné en championnat depuis le 17 décembre dernier et un petit succès contre Clermont (2-1). Depuis cette date, la bande à Gennaro Gattuso compte bien un autre succès mais celui-ci est à mettre en perspective puisqu'il est intervenu contre la modeste équipe de Thionville en Coupe de France (N3). L'OM ayant pris la porte en seizièmes de finale de la compétition nationale, il ne lui reste plus que le championnat et la Ligue Europa pour tenter d'accrocher un billet européen pour la saison prochaine, ce qui ne serait pas une mauvaise nouvelle pour les caisses du club. En Ligue 1 on l'a dit, Marseille souffre. Il n'y a qu'à regarder la série actuelle depuis le 20 décembre (4 matchs nuls, 1 défaite)... Avec une huitième place en championnat au moment où l'on écrit ces lignes, le champion d'Europe 1993 est bien loin de ses standards. Il compte vingt points de retard sur le Paris Saint-Germain mais « que » neuf sur le dauphin niçois.

Le championnat mis de côté, il reste donc la Ligue Europa. Et à ce petit jeu, les Olympiens n'ont pas été vernis puisqu'ils ont hérité du Chakhtior Donetsk, un adversaire rompu aux compétitions européennes. En conférence de presse à la veille du match, Gennaro Gattuso, a évoqué le contexte de cette rencontre mais aussi la forme de son équipe. « Chaque match a son histoire, a assuré l'Italien dans des propos rapportés par l'Équipe. On joue contre une équipe très forte quand elle a le ballon, très technique, qui est habituée à jouer en Coupes d'Europe depuis des années, même si elle est jeune. Après, comment on sort des moments négatifs ? Il y a des moments où on ne fait pas de résultats et où l'équipe n'est pas vivante mais là, ce n'est pas notre cas. On est dans une crise de résultats mais on n'est pas dans une crise de jeu, on a des occasions. On doit avoir plus de confiance, plus d'orgueil, plus d'enthousiasme, et continuer ce qu'on fait en y mettant quelque chose en plus. »

Des leviers bien maigres

En conférence de presse et dans la continuité de ses propos de ces dernières semaines, Gennaro Gattuso n'a pas semblé hyper convaincu par ses déclarations. S'il ne s'avoue évidemment pas vaincu pour le moment, le technicien ne dégage pas une immense sérénité lorsqu'il est invité à répondre aux questions. Et à la question de savoir dans quel système il compte jouer, l'ancien joueur balbutie et n'a pas l'air d'avoir les idées claires à ce sujet. Ce mercredi, il n'en n'a pas dit plus sur son onze de départ. « On va voir, jouer à trois, jouer à quatre, on verra demain..., s'est contenté l'Italien. Quand je suis passé à trois, j'avais vu que l'équipe avait besoin de davantage au niveau défensif, je n'aimais pas comment elle occupait le terrain, on était trop vite transpercés. Mais je ne suis pas un entraîneur qui aime la ligne de cinq et trois milieux, et qui joue en contre. Je l'ai dit au club, ce n'est pas moi, je dois faire ce que je ressens et bien sûr mettre l'équipe dans les meilleures dispositions. Quand j'ai vu qu'elle souffrait, avant le match aller contre Lyon, je suis passé à cinq derrière, mais ce n'est pas mon football. Si vous voulez ça, il faudra changer d'entraîneur. »

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