Rédaction Media365, publié le mercredi 06 octobre 2021 à 22h55
En prenant sa revanche de l'Euro contre l'Italie grâce à un doublé de Ferran Torres (2-1), l'Espagne s'est qualifiée jeudi pour la finale de la Ligue des Nations, contre la France ou la Belgique.
Le champion d'Europe est tombé. Au bout de presque trois ans d'invincibilité, la Squadra Azzurra a dû baisser pavillon ce mercredi à l'occasion de sa demi-finale de Ligue des Nations. Malgré l'avantage du terrain, l'équipe de Roberto Mancini n'a jamais été en mesure de contester la supériorité adverse. La réduction du score à dix minutes du terme lui a offert le droit d'espérer mais cela relevait plus du miracle que d'un quelconque sursaut.
Ferran Torres et Oyarzabal, la paire gagnante
C'est Leonardo Bonucci qui a plombé la sélection transalpine en prenant deux jaunes en l'espace de douze minutes (30e et 42e). Malgré son expérience, le défenseur de la Juventus a commis des fautes évitables et son équipe l'a payé au prix fort. Déjà sérieusement malmenés quand ils étaient à 11, les Italiens se sont montrés complètement impuissants avec un homme en moins. En ces circonstances, c'était même un exploit de ne s'être inclinés que par un but d'écart.
Les Azzurri n'ont cédé qu'à deux reprises finalement. Et c'est le duo Ferran Torres - Mikel Oyarzabal qui s'est chargé d'exploiter leurs carences défensives. Le premier dans le rôle du buteur et le second dans celui du passeur. L'ouverture du score est survenue dès la 17e minute avec une frappe croisée de l'ailier de City qui a trompé Gianluigi Donnarumma.
Le gardien du PSG a ensuite retardé le break en intervenant sur un tir de Marcos Alonso (19e) avant d'être sauvé par Giorgio Chiellini (19e), mais il n'a rien pu faire à la 45e lorsque Torres s'est retrouvé de nouveau à la finition avec une tête smashée de près, en conclusion d'un beau mouvement des siens. Cela faisait 2-0 à la pause, et on était prêt à tout parier que le score allait s'aggraver au retour des vestiaires.
L'Italie a cru à un retour vers la fin
Ça n'a pas été le cas. En dépit d'une mainmise évidente, la Roja, emmenée par ses jeunes pousses tels que Gavi et Yeremi Pino, n'a pas été capable de corser l'addition. Oyarzabal a raté deux occasions franches (37e et 63e), manquant ainsi l'occasion de tuer définitivement tout suspense. Des loupés que le joueur de la Real Sociedad a craint devoir regretter lorsqu'un contre mené par Federico Chiesa après un corner espagnol s'est soldé par un but de Lorenzo Pellegrini (83e). Heureusement pour lui, ce fut finalement sans conséquence sur le sort de l'empoignade.
L'Italie, qui aurait pu marquer par Bernardeschi (34e) et Insigne (35e) lorsque le rapport de forces était un peu moins déséquilibré, n'est donc pas parvenue à éviter son premier revers en 37 matches malgré cette révolte tardive. Elle ne remportera pas la Ligue des Nations après avoir conquis l'Euro. L'Espagne, en revanche, peut espérer aller chercher son premier titre depuis 2012. Elle n'est qu'à un match d'une consécration. Son dernier écueil sera soit la France soit la Belgique, qui s'affrontent mercredi à Turin.