Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 02 octobre 2024 à 09h32
Dans un soir de défaite tel que mardi, il ne fallait pas franchement s'attendre à autre chose de la part de Luis Enrique.
Luis Enrique ne s'est pas attardé sur ses choix d'équipe après la défaite du PSG à Arsenal (2-0), lui qui avait décidé d'écarter Ousmane Dembélé pour raisons disciplinaires : "C'est facile de dire après qu'un autre aurait dû jouer, ça fait partie du jeu." L'entraîneur espagnol préférait mettre en lumière le temps dont a bénéficié son compatriote Mikel Arteta sur le banc des Gunners : "Il est là depuis cinq ans, moi seulement une année. J'ai une idée très claire de là où je veux être, mais je ne sais pas en combien de temps..."
Saliba : "Bien sûr que l'absence de Dembélé nous a aidés"
Sur Canal+, Luis Enrique a clairement refusé d'expliquer quoi que ce soit, fidèle à sa ligne de conduite par rapport à la presse : "Je n'ai aucune intention d'expliquer la tactique, car vous ne la comprendriez pas." Ensuite, il s'est montré peu loquace, bien qu'assez direct, sur la justification de la défaite : "Ils ont été meilleurs sur les duels gagnés, ils méritent leur victoire et nous cette défaite." Le coach estime qu'on ne connaîtra le niveau réel du PSG qu'à l'issue de la saison de Ligue des champions, bref qu'il est trop tôt pour juger. "C'est une des meilleurs équipes du monde, surtout dans le jeu aérien. On doit travailler sur toutes nos caractéristiques. C'était un déplacement intense, il ne faut juste pas répéter ça."
Marquinhos évoque un peu plus volontiers les "faiblesses" du PSG : "On n'arrivait pas à sortir du pressing, on a mis du temps pour bien se placer et on paie nos erreurs avec ces deux buts sur un centre." Le capitaine brésilien est certain, néanmoins, que cette rencontre servira pour la suite et que son équipe doit continuer à faire ce qu'elle sait faire : "On aime jouer, avoir la possession et attirer l'adversaire pour ouvrir les espaces. On doit faire beaucoup plus que ce qu'on a montré." C'est dans le camp d'en face que l'évidence attendue se traduit en mots, en l'occurrence chez William Saliba : "Bien sûr que l'absence d'Ousmane Dembélé nous a aidés."