Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 13 août 2024 à 22h38
Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la qualification du LOSC chez le Fenerbahçe (1-1), mardi soir à Istanbul en Ligue des champions.
Les tops
La VAR
M. Sanchez Martinez, à six minutes de la fin, a été appelé par son car vidéo qui a pris ses responsabilités malgré l'ambiance incandescente d'Istanbul pour signaler la main peu évidente de Djiku sur un tir de Jonathan David, que l'attaquant lillois lui-même n'avait pas vue. Trois minutes plus tard, l'avant-centre canadien égalisait. Un petit miracle.
Lucas Chevalier
Le gardien des Dogues, très costaud, a retardé l'échéance tant qu'il a pu, et ça n'a pas été vain lorsqu'on voit le résultat final. Celui que le LOSC a retenu et ainsi empêché de prendre part à l'aventure Paris 2024, pour laquelle il aurait assurément été le gardien titulaire, a sorti trois arrêts de grande classe (25e, 54e, 90e) tout en devant encaisser le jet d'un projectile peu avant l'heure de jeu (57e).
Jonathan David
Globalement invisible, hormis une frappe lointaine de peu à côté au coeur de la seconde période (72e), l'attaquant vedette de Lille a au moins permis d'aller chercher cette qualification devenue inespérée au bout de la prolongation et à dix contre onze, en transformant ce penalty avec un sang-froid total à la 118e minute.
Les flops
Aissa Mandi
Pour son premier match sous le maillot du LOSC, l'international algérien n'a pas franchement marqué des points. Pourtant plein d'expérience, il a surtout failli coûter la qualification en étant expulsé logiquement pour un pied trop haut à la 109e minute, dans une zone pourtant pas incroyablement dangereuse à une bonne trentaine de mètres de son but.
Bafodé Diakité
Déjà un peu fébrile précédemment, le défenseur lillois a eu la malchance de voir le ballon lui retomber sur la cuisse dans la pire des directions et au pire des moments, c'est-à-dire vers son but - hors de portée de son gardien - et à la 91e minute, à la retombée d'une longue touche.
Allan Saint-Maximin
L'ailier français, de retour d'Arabie saoudite, a fait du Saint-Maximin, à savoir qu'il a beaucoup remue (surtout en première période) mais qu'il s'est heureusement montré très maladroit à la finition, ce qui a permis aux Nordistes de souffler très fort à de nombreuses reprises.