Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 19 février 2024 à 14h01
Le Stade Rennais en est à 18 points sur 18 possibles en Ligue 1. Tout sourit à Julien Stéphan pour le début de sa deuxième expérience, dans le club où il s'était révélé de 2018 à 2021.
La douloureuse parenthèse européenne a été refermée de la plus belle des manières, et c'est sans doute ce sens-là qu'aurait choisi Julien Stéphan s'il lui fallait opter pour une compétition plutôt qu'une autre : les Rennais ont beau avoir chuté 3-0 à Milan jeudi en Ligue Europa (barrages aller), ils se sont immédiatement repris dimanche à domicile contre Clermont (3-1) et enchaînent ainsi une sixième victoire consécutive en championnat, deuxième meilleure série de l'histoire du club - huit victoires de février à avril 2006. Et fatalement, les Bretons se retrouvent à nouveau dans la course à la Ligue des champions, septièmes à quatre points du LOSC (quatrième) dans le sillage d'un Martin Terrier qui a largement fait oublier sa rupture des ligaments croisés du genou (qui l'avait stoppé de janvier à octobre).
Stéphan : "Continuer d'avancer avec cette excellente dynamique"
La satisfaction n'est pas feinte pour le fils de Guy - l'adjoint historique de Didier Deschamps en équipe de France - qui réussit un retour exceptionnel après avoir remplacé Bruno Génésio en novembre : "Tous les matchs sont difficiles, Toulouse avait aussi joué et gagné à Monaco. Par rapport au classement, il n'y a pas de favori. Nous voulons continuer d'avancer avec cette excellente dynamique."
Le coach breton avait "senti le switch" chez ses joueurs, "revenus concentrés avec cette envie de gagner après l'Europe" : "Nous avions fait le choix de la fraîcheur avec des rotations, et l'équipe s'est procurée beaucoup d'occasions. Du jeu combiné, de la profondeur, de la variété offensivement. Je pense que les garçons ont montré leur volonté de gagner ce match et de le faire de la meilleure manière en étant actifs, même si j'ai trouvé l'entame légèrement molle." L'adversaire, un Clermont bien accroché à la dernière place, a assurément aidé. De quoi évacuer aussi l'affaire du penalty, raté par Ludovic Blas alors que c'est visiblement Martin Terrier qui devait s'en charger et non l'ancien Nantais. Dans certains clubs et à Rennes aussi, la résonance n'aurait pas été la même avec un autre résultat. Mais c'est bien l'unique perspective du sept d'or, dimanche sur le terrain du PSG (à 17h05), qui peut accaparer les esprits.