Pastore raconte son PSG

Pastore raconte son PSG ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 16 octobre 2024 à 23h01

Le génial milieu offensif argentin incarnait une certaine idée du romantisme et du PSG, de 2011 à 2018.

Pour Flashscore.com, Javier Pastore est revenu sur l'ensemble de sa carrière, particulièrement sur son passage inoubliable au Paris Saint-Germain où il a marqué les supporters. Arrivé pour la somme record à l'époque de 42 millions d'euros, il était la première acquisition majeure des dirigeants qatariens fraîchement arrivés : "Ils ont tellement cru en moi... Avec Palerme, c'est l'équipe que je continue à suivre passionnément." Le "Flaco", déjà retraité à 35 ans, assure n'avoir jamais ressenti de pression liée à ce transfert : "Je suis toujours venu comme j'étais, naturellement. Je pensais seulement à jouer, je ne ressentais rien d'autre même si je réalisais que je vivais de grands moments de football."

"A deux heures du matin, Lavezzi a appelé Ancelotti. Il dormait. Et 20 minutes plus tard, il arrivait"

Son but contre Chelsea dans le temps additionnel en 2014, en quarts de finale aller de Ligue des champions (3-1), au terme d'un petit festival sur le côté de la surface, reste son plus grand souvenir et sans aucun doute celui de tous les fans parisiens le concernant : "C'est un moment indélébile qui m'a rapproché des supporters. Quand je vois leurs réactions en vidéo, les gens qui mettent leurs mains sur la tête en ne croyant pas à cette action, moi aussi j'étais surpris... C'est là que j'ai réalisé que j'avais fait quelque chose de magnifique."

Citant Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani comme ses plus grands partenaires avec qui il jouait les yeux fermés, Lionel Messi (en sélection) mis à part, il se souvient aussi du management si spécial de Carlo Ancelotti, "son humanité et son empathie". Et rappelle enfin une anecdote pour la célébration du titre de champion en 2013 : "On était au restaurant entre joueurs, et à deux heures du matin, Pocho Lavezzi l'a appelé devant nous tous. Il dormait mais il a répondu, pensant à quelque chose de sérieux... Et 20 minutes plus tard, il arrivait. C'était incroyable pour un coach qui avait déjà tant gagné, il nous a raconté plein d'anecdotes. Il savait se faire aimer des joueurs, avec lui le PSG était une vraie famille."

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